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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 08:13

Les expositions d'arts plastiques réuniront de nombreux artistes dans divers lieux. La Halle aux Toiles de Rouen, la Chapelle St Julien au Petit Quevilly et la galerie MAM à Rouen.

Cette année nous avons principalement choisi de vous faire partager des rencontres nouvelles et bien sûr d'inviter des artistes qui nous ont marqué lors des précédentes éditions.

Le choix a été très difficile compte tenu des nombreuses propositions qui nous sont parvenues.

Renseignements pratiques expositions

Halle aux toiles
place de la Basse vieille Tour – 76000 Rouen
10h à 19h / Tarif plein 3€ tarif réduit 1,50€

Chapelle St Julien
rue Danton - 76140 Petit Quevilly (métro St Julien)
14h à 18h entrée libre

MAM Galerie, Marie Andrée Malleville / UBI
20, rue Alsace Lorraine – 76000 Rouen
Tous les jours de 14h à 19h

INFORMATIONS EXPOSITIONS
 

HALLE AUX TOILES

RÉSERVATIONS ET INFORMATIONS
art.et.dechirure@mail.com / téléphone 02 35 98 16 81 (*à partir du 8 mars 2016)
ACCUEIL, RENSEIGNEMENTS, LIBRAIRIE
HALLE AUX TOILES place de la Basse Vieille Tour 76000 Rouen


Place de la Basse Vieille Tour 76000 Rouen
10h à 19h / Tarif plein 3 / tarif réduit 1,50


CHAPELLE SAIN-JULIEN
rue Danton - 76140 Petit Quevilly (métro St Julien)
14h à 18h entrée libre


MAM GALERIE, MARIE ANDRÉE MALLEVILLE / UBI
20, rue Alsace Lorraine – 76000 Rouen
Tous les jours de 14h à 19h

Remerciements
David Bobée et l’équipe du Centre Dramatique National de Haute Normandie
Grégory Roustel et l’équipe de la Chapelle St Louis
Bertrand Landais et l’équipe de L’espace Culturel François Mitterrand
Valérie Lefort et l’équipe de la Maison de l’Université
Anne Le Goff et l’équipe de l’Atelier 231
Bruno Régnier et l’équipe du Siroco
L’équipe de la Chapelle Saint Julien et
Marie-Rose Lortet, Bernadette Chevillion, Bernadette Meunier, Michel Robakowski, Laurent Danchin, Alain Margot, Nicolas Maillard,Christian Noorbergen, Wojtek Doroszuk


FESTIVAL ART ET DÉCHIRURE 4 rue Paul Éluard 76301 Sotteville-lès-Rouen
Joël Delaunay et José Sagit (direction) Marion Girat Quibel (assistante) Paul-Edmond Huguet (président d’honneur)

 

VLADIMIR

 

Vladimir Saint Vanne, ou la fragilité des grands fonds

 

Vladimir Saint-Vanne étreint à cœur les talismans de la haute peinture, et ses œuvres vives, brutales et crues, sont autant d’implacables cicatrices, arrachées du dedans à la mort-vie. Et celui qui sait créer sait aussi écrire. Mots qui traversent le langage et recréent la langue.

 

Les tendresses saccagées de la peau fouillent l’insondable opacité. On dirait des plaques d’abîme, des mémoires de plaie, et des surgissements accablants de vérité transgressée, et de sincérité nue. Sensibilité sans barrière surgie sans limite de nos lointains cachés. Le tout autre, halluciné et vrai, blesse l’univers entier de la toile.

Innombrable autoportrait fracassant le miroir aveugle de tous les Narcisse de la modernité. La prise de risque est insensée, et son humanité saisissante.

Vladimir Saint-Vanne ose brûler les surfaces. Ce créateur des extrêmes est un dur-à-peindre. Un récalcitrant. Il creuse des trous dans la peinture. Il ne craint pas la sanglance vitale. Œuvre broyée d’art et de vie.

Sous l’étendue, couve la fragilité des grands fonds. L’art vit de ces braises chaudes.

Christian Noorbergen

 

ARTS PLASTIQUES 2016

ANNE DELABY

 

Les Ames déchirées 

Série de 3 toiles 81cm x 116 cm en noir et blanc - monotype déchiré et acrylique - 2015

Le travail est basé sur la trace et l'empreinte : celles, éphémères, fragiles et fragmentaires que nous laissons mais aussi celles qui nous marquent profondément. Ici le thème est l’enfermement qu’il soit réel ou intérieur.

 

  • Le monotype déchiré :

Cette technique n'est pas soumise aux lois du dessin, de la polychromie. Rien ne la conditionne hormis l'ombre et la lumière, le noir et le blanc, la discussion entre fond et contour, l'observation précise et le recul. Elle se construit peu à peu de traces, d'empreintes, de gestes, de fragments et de déchirures. Des feuilles blanches, de la peinture acrylique noire et le geste lui sont propices. Tamponner avec précaution, faire couler avec lenteur, tordre l'outil sur le verre, le tirer rageusement ou délicatement le faire glisser, appliquer fortement sur le support blanc cette matière noire et visqueuse sont les seules nécessités. Viennent le découpage irrégulier, parfois aléatoire et l'assemblage soigneux. Le spectateur doit croire que tout est peint.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

CAROLINE DHAYOT

Je ne me souviens plus de mon premier abandon. Je n'ai que la sensation de ce vide angoissant pour une enfant. Je l'ai comblé par l'idée de ma future famille. J'étais obssédée par la maternité. Ma première poupée a été conçue lors d'une séparation forcée d'avec ma fille.

En 2006 quand le père de mes enfants et moi nous séparons, je commence de façon obcessionnelle à coudre et dessiner pour parer à cet abandon et réparer la chute d'un idéal. Depuis les abandons se sont succédés me menant à chaque fois vers des petits drames. Et je multipliais les actes magiques pour ne pas perdre l'amour de l'amoureux suivant, pour ne pas mourir, pour avoir l'argent suffisant ; Jusqu'à aujourd'hui. Un matin je me suis levée sans avoir peur de la solitude, sans avoir besoin d'un amoureux pour me sauver.  Mes actes magiques n'ont pas eu l'effet souhaité mais ils m'ont accompagné dans ce chemin pour la libération.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

CLOTILDE PREVOST

Clotilde Prévost crée des sculptures animalières en relation interactive avec les lieux, le passant, le
visiteur... Elle intervient en sites urbain, naturel et en intérieur, renouvelant et affinant son travail selon
l’espace et avec le temps.
Les « Vaches » appartiennent à une première série. Sur la base d’une structure-type de métal, simple et épurée, Clotilde crée des installations d’une grande variété : le « trait » de l’ossature et le vide peuvent dominer, ou au contraire jouer, voire disparaître sous l’habillage d’une enveloppe ou de parures tirées d’une large palette de matériaux (bois, métal, textile, papier, peinture, verre, miroir, objets de récupération...).
Vides et pleins, reflets, créent avec l’environnement des jeux d’optique, d’apparition-disparition, de
superposition, de fragmentation...
Ce travail est poursuivi avec une grande « Mouche ». La structure d’acier est plus légère : ce corps
filiforme conduit les vibrations, rendant des effets sensibles au toucher. Deux grands miroirs convexes font les yeux : ils ouvrent dans leur reflet courbe des perspectives en anamorphose mobiles et vivantes.
La « Mouche » est physiquement interactive. Animée d’effets visuels, la sculpture rejoint également le
domaine de l’art cinétique.
Commence alors une nouvelle série. L’artiste varie la taille de ses « Mouches », joue avec leur nombre et
aborde l’espace plus librement, élevant ses installations au dessus du sol, atteignant les parois verticales et les hauteurs. Elle adopte pour le corps le laiton, plus précieux que l’acier, développe aussi les jeux de miroirs et explore les possibilités de l’art du vitrail (techniques fusing, Tiffany, verre peint...). Sur les ailes de ses « Mouches », elle décline motifs, couleurs, nuances et transparences, créant des assemblages raffinés vibrant sous la lumière.
« Imaginativement, la vie humaine n'a pas plus de valeur que la vie d'une mouche. Pratiquement, je respecte toute vie, même celle d'une mouche, animal aussi énigmatique et admirable qu'une fée »
Luis Bunuel, Mon dernier soupir, 1982.
Evelyne P. Gohin

ARTS PLASTIQUES 2016

 

FEUG

Artiste autodidacte rouennais d'origine honfleuraise.

Je me présente comme un peintre/ouvrier, cela s'explique par le fait que je ne vis pas encore de ma peinture et que je survis grâce à de petits boulots.

Ma peinture s'articule autour de phrases choc et autres slogans tel que: « L'homme est un mouton » qui est au centre de mon travail, "peintre/ouvrier en parfait état de marche », « Alea jacta est », « Les cravates ont remplacé les couronnes », « La guerre est le propre de l'homme » etc, qui reflètent un monde au bord du gouffre, en plein bouleversement.Mon travail met en avant la nature bipolaire de l'être humain, la dualité humaine.« Un bien pour un mal , un mal pour un bien », le « Cercle vicieux », le « Sisyphus syndrom » et l'acronyme H.E.U.M qui signifie « l'homme est un mouton » sont quelques un de mes slogans qui jalonnent ma peinture. Ils expriment le fait que l'homme reproduise inlassablement les mêmes erreurs du passé, sans tenir compte de l'histoire de l'Humanité. Cette réflexion peut s'appliquer à l'échelle individuelle comme à l'échelle de la société.
La civilisation humaine est au cœur de mon travail. Ma production artistique est en quelque sorte un état des lieux de la société, un travail de journaliste en somme. L'absurdité et les travers de la civilisation judeo-chrétienne me fournissent une matière inépuisable qui nourrit mon travail plastique.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

JUNGLE FAB

Si le bleu du ciel  se craquelait,

Alors il ne resterait plus que les oiseaux

Pour voyager dans le nid douillet des nuages,

Suspendu à un fil.

Si la mer se morcelait par petits bout,

Alors les abysses engloutiraient le dernier des hommes,

Qui accroché à l’éternel soleil

N’atteindrait que se chute.

C’est un monde qui se meut dans un patchwork électrique,

Caché parmi les lumières et les ombres de la vie.

Ce monde entre en mouvement et chavire au gré des couleurs.

Barbe électrique

ARTS PLASTIQUES 2016

 

JABER

 

" Les  peintures et sculptures de Jaber sont comme les sketches qu'il joue dans la rue : jonglant non plus avec les sons, les mots ou les accents divers, mais avec les formes, les symboles, le rythme des couleurs, en général elles racontent quelque chose, dans un coq-à-l'âne débridé, au premier abord difficile à déchiffrer. C'est un art élémentaire, populaire, naïf, direct, mais, comme diraient les classiques chinois, "habité par le mouvement de la vie". Un art à l'état de nature, où l'on sent la fraicheur d'invention, toujours renouvelée, de la " spontanéité perdue".

…En fait, par sa fraicheur et son sens de l'absurde, son côté narratif aussi, à la limite du délire, l'art de Jaber appartiendrait, si un tel concept pouvait exister, à une catégorie bien particulière, celles de comiques de l'art brut, ou alors on pourrait considérer Jaber comme une sorte de naïf brut, aux frontières de l'art populaire".

Laurent Danchin

Extrait du texte du catalogue de l'exposition " Jaber ",  Paris - La Gaude, 1991

galerie Espinosa/les oiseaux d'art brut

ARTS PLASTIQUES 2016

 

ART MANIAK

(CHAPELLE SAINT JULIEN-PETIT QUEVILLY)

 

ART MANIAK est un collectif d’artistes « patients »de l’établissement de santé mentale de la MGEN de Rouen. Ce collectif est né à l’occasion de la première édition du festival ART et DECHIRURE, il y a une trentaine d’années. Initié, à l’époque par Denis Godefroy, le Dr. Jean Paul Meuly et moi même, il a pour but de promouvoir les œuvres produites dans les ateliers d’arts plastiques de l’hôpital de jour tout en ayant la possibilité de préserver l’anonymat de chacun.

 

Aujourd’hui malgré les différentes évolutions liées au temps, au management  et aux équipes, la fidélité est restée indéfectible entre Art et DECHIRURE et ART MANIAK.

 

Cela s’explique sans doute par l’amitié et une cause commune mais aussi par une forme d’exigence plastique qui s’est maintenue dans les propositions picturales. Celles ci tentent de mettre en avant la rencontre entre l’intention artistique et les moyens mis en œuvre des auteurs sous le regard bienveillant des co- animateurs Hélène Badmington et Guillaume Brière.

 

L’invitation du festival à exposer les œuvres d’ART MANIAK  dans l’un des joyaux architectural de la région Normandie est un véritable honneur. Nous espérons être à la hauteur de ce monument prestigieux qu’est la Chapelle St. Julien de Petit Quevilly.

 

Thierry Tran

ARTS PLASTIQUES 2016

 

JOSEPHINE

Œuvre collective

Groupe Hospitalier du Havre

 

La 4L fut la voiture-à-tout-faire des établissements de soins, le Havre inclus, et ceci durant de nombreuses années, la plupart des patients l'ont connu

Elle était surtout le véhicule qui faisait le lien vers l'extérieur, tel un vecteur social. Plus que la simple automobile utile, la 4L reste chargée d'histoires, plus ou moins personnelles, et restera un symbole des objectifs institutionnel : ramener les patients à une vie sociale à l'extérieur

Par un biais artistique, Joséphine a la même ambition sortir.

Œuvre collective

Groupe Hospitalier du Havre

atelier thérapeutique encadré par M-A Renault

artiste associé Jonathan Lebourg

ARTS PLASTIQUES 2016

 

PATY VILO

 

Artiste multidisciplinaire, j’ai exploré la sculpture : bronze, argent, terre, céramique et matériaux divers ainsi que la peinture sans grand attrait. Mon truc, c’est plutôt le volume.

         Depuis 2005 je travaille avec le textile autour de 3 axes : les fœtus, les peluches et les masques. Ils ont en commun d’exhiber ce que je voudrais cacher et d’exprimer des émotions présentes ou passées avec une légèreté assumée, un humour(noir parfois) et beaucoup de tendresse. J’y exprime les humeurs pleines de contradictions avec lesquelles j’aborde la vie : la joie ou la tristesse, le plaisir et la souffrance, le jeu et le sérieux, la peur et l’engagement, l’amour ou le dégoût.

          Je ne cherche pas à créer de grandes œuvres impressionnantes, mon univers artistique est très familier, de l’ordre de l’intime. Très féminin il se réfère souvent à la maternité.

          Léger comme des bulles de savon ce sont de petits moments de poésie

ARTS PLASTIQUES 2016

 

 DANIEL ROGER

Quelques mots mots sur mes sculptures (casemates, cornes, cornues et autres …)

Le papier est très présent dans tous mes travaux, il est souvent associé à d’autres matériaux : pigments, argile, colle...

Certaines de mes sculptures sont en papier pierre, une vieille recette datant du Moyen-Âge.

Pour la petite histoire : Les maçons de cette époque l’utilisaient pour restaurer certaines parties des édifices religieux comme les gargouilles.

Des entrelacements, des nouages de cordes de papier pigmenté envahissent d’autres structures telles que des cornes, des cornues …

Elles seront là, posées, suspendues, interrogatives, interrogées, présentes et témoins dans leur forme et dans la confusion des genres.

 

Et pour résumer…

Mon travail, c'est une promenade intuitive à travers l'histoire de la Nature (formes, traces, empreintes)

Mon travail, c'est celui d'un archéologue qui découvre, couche par couche, la trace de la civilisation (revisite ou visite de textes mythologiques comme l'Odyssée d'Homère)

Mon travail se nourrit du Primitif pour appréhender l'aujourd'hui et l'après-demain.                                      

Ce n'est qu'un prétexte pour avancer, pour faire avancer. Le regardeur fera le voyage ou pas. Ici je ne peux plus intervenir et c'est tant mieux.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

ANDRE ROBILLARD

Collection Tuer la misère

 

André Robillard et Alexis Forestier se sont rencontrés en 2007 à Fleury-les-Aubrais ; une complicité s’est tissée entre eux au fil du temps et a fait naître l’idée d’un projet commun. Le spectacle «Tuer la misère» est né en 2009 de cette rencontre. A l’occasion de l’événement organisé par le LaM pour les 80 ans d’André Robillard en 2011, fût jouée sous la forme d’un duo, la pièce «Changer la vie», présentée depuis à Saint Alban, Nanterre, Le Mans, Orléans, les Laumes, Lausanne et Dijon.

 

Les oeuvres de la «collection Tuer la misère» présentent cette double particularité qu’elles ont été construits parallèlement à la fabrication des spectacles « Tuer la misère » puis « Changer la vie » et hors de chez André Robillard, dans une sorte d’atelier mobile, au cœur ou dans l’immédiat prolongement du travail scénique, depuis un séjour à la Fonderie au Mans en mars 2008 jusqu'à la Quincaillerie de Venarey-les-Laumes en juillet 2014, où la collection a trouvé son lieu.

 

Les Sputniks motorisés,sont le fruit d'une étroite collaboration entre Alexis Forestier et André Robillard, initiée en 2009 à Lyon et qui se prolonge encore aujourd'hui. Ils sont co-réalisés (construction à quatre mains) selon un principe de dessin sur lessiveuses puis de montage d'antennes et éléments divers.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

ALAIN BRUX

Bernard Alain Brux appréhende la presse quotidienne comme une matière. Chaque Déchirure réalisée d'un seul tenant dans une page de journal incarne l'information qui y est contenue : de l'imbrication des textes, des photos et du graphisme, résulte l'image d'une créature minimaliste et extravagante. Fixée discrètement dans sa boîte transparente, elle apparaît à la fois légère et puissante, comme un cri suspendu.

À travers ces statues de papier journal, l'artiste interroge notre rapport à l’information et invite à changer de regard sur l'actualité éphémère de nos quotidiens.

Diplômé des Arts Décoratifs de Paris, Bernard Alain Brux a exercé le métier de designer industriel. Aujourd'hui, son travail sur l'objet esthétique et fonctionnel trouve un prolongement dans l'expression plastique et le texte. Depuis 2013, l'artiste participe à des expositions personnelles ou collectives, conçoit et met en scène des installations.

ARTS PLASTIQUES 2016

SANDRINE BLAISOT

Plasticienne, je travaille sur nos enfermements humains - les miens aussi bien sûr - qu’ils soient culturels psychiques ou physiques ; nous vivons tous ensemble dans nos réalités parallèles.
Je suis en recherche constante de procédés, de techniques qui tendent à souligner ce propos

Pour le Festival Art et Déchirure 2016, je souhaiterais présenter deux axes de mes recherches.
1. La Conserverie d’âmes et les Echappées d’âmes
Ou l'Eloge de la claustrophilie.  Ces personnages enfermés dans leur bocal (portraits dessinés à l’encre et au fusain sur papier insérés dans bocaux alimentaires) vivent tous ensemble dans leur réalité parallèle. Ils sont soumis à leur enfermement physique, psychique, culturel. Certains ont fait de cet espace confiné leur territoire, d'autres vivent très mal leur réalité... Dans cette histoire, je divague entre claustrophilie par nécessité, et claustrophobie, dans ce monde irrespirable parfois …

Compte tenu de l’ambiance vivante et théâtrale de votre festival, j’imagine
faire une installation de la Conserverie plutôt cosy avec installation d’un petit salon comprenant une vitrine anglaise remplie de bocaux comme présentée en photo page 2, avec une table basse et deux chaises en bois, ainsi qu une console
ou seront déposés d’autres bocaux de tailles plus imposantes, et quelques Echappées d’âmes sur les murs du salon.

ARTS PLASTIQUES 2016

CATHERINE RIVOIRE

 

 Les Poupées de Miss Rivers

Diplômée des Beaux-Art de Bourges et de l’Ecole Duperré, Catherine Rivoire a débuté sa carrière dans le design textile.

Elle est morte en 2014 d’un cancer de l’utérus. C’est dans le cadre d’une thérapie artistique que Catherine a commencé à broder ses poupées, une manière de focaliser ses angoisses. Les poupées, 15 en tout, racontent son bouleversement face à la maladie. Ces personnages sont devenus les acteurs de sa peur de mourir et de son envie de vivre.

Mais le travail a très vite dépassé le cadre thérapeutique pour composer une véritable recherche artistique.

Les poupées et les photos (prises par l’artiste et faisant partie intégrante de sa recherche) sont présentées pour la première fois au public. Son dernier souhait en quelque sorte.

ARTS PLASTIQUES 2016

ÉRIC DEMELIS

Le terrain de jeu d’Éric Demelis se situe aux limites, en lisière de plusieurs univers : ni art savant ni produit d’une quelconque expression art-brutiste, ni bande dessinée ni dessin classique, ni réaliste ni onirique, ni drolatique ni sérieux… et, cependant, quand même un peu tout ceci à la fois… Ce sont cette indéfinition définitive et cette instabilité essentielle qui nous attirent et nous captivent. On pressent que ses compositions sont porteuses de sens mais le décryptage en est difficile. On soupçonne cependant une logique inflexible derrière tous ces montages, un peu à la façon dont Raymond Roussel construisait ses récits. Mais les rails en mou de veau portant la statue de l’ilote en baleines de corset fuient dès que l’on s’efforce d’en appréhender la signification…

On décèle, dans les dessins d’Éric Demelis, qu’ils soient réalisés en solo ou en duo, la manifestation d’angoisses sous-jacentes, de peurs refoulées, qui s’enracinent dans les mythes et les nostalgies d’un passé plus ou moins distant. Ils révèlent la difficile expérience d’une vie, en perpétuelle tension entre être et paraître, entre agir et observer, entre implication et contemplation, ce qui faisait dire à Sartre : « La vie, c’est une panique dans un théâtre en feu. »[1] Et quand il faut sauver les meubles devant la menace de l’in­cendie, l’artiste fait le choix de se retirer avec ses fantasmes et ses regrets plutôt que de prendre le risque de repartir d’une page blanche.

Louis Doucet, août 2015

 

[1] In L’Être et le Néant.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

MARIE JEANNE FARAVEL

 

Il n’y a pas de hasard il n’y a que des rendez-vous.

L’histoire de mes poupées commence ainsi : par une belle journée de septembre 2012 alors que je ne cherche rien, je trouve. Poupées abandonnées avez-vous donc une âme ? Blotties les unes contre les autres, au fond d’un carton, parmi mille et un objets en attente d’une autre vie, qu’attendent-elles ?  C’est décidé je les adopte toutes. De mes petites mains, aujourd’hui elles revivent.

Avec enchantement ces poupées m’ont fait reprendre contact avec ces outils de création aimés sans fin, les aiguilles, le fil, le tissu, les boutons, la laine  … juste pour le besoin et l’urgence de créer et ainsi partager avec vous  cette petite parcelle de mon chemin.

Extrait du N°404 de L’AMATEUR  Octobre 2015 « Ma soif de créer »

ARTS PLASTIQUES 2016

 

JEAN CHRISTOPHE HUMBERT

 

À défaut de pouvoir comprendre ce qu'il se passe dans la tête de mes personnages, je cherche à regarder ce qu'ils ont dans le ventre. Nous sommes scanné, radiographié, décortiqué au microscope, tranché en imagerie par résonance magnétique pour tenter de mieux nous connaitre. Mon univers s'est peuplé de personnages hybrides, mi-hommes mi-mantes, certains bicéphales le ventre ouvert, nu, marqué d’une griffure, d’une signature…ma signature ? Le corps devient un paysage intérieur avec ses artères, ses chemins de traverses, ses chemins buissonniers. Une cartographie fantaisiste où se croisent stomac, épithélium, rachis,
enképhalos, médusa spinalis, capillaries. Je construis un monde parallèle où se télescope ma vie, ce que j’ai appris de mes parents, de mon passage aux Beaux Arts de Paris, de ma curiosité des peuples non cartésiens où l’esprit n’est pas séparé du corps, où l’art fait un tout avec l’humain. En intégrant aussi des éléments extérieurs à la peinture, celle-ci devient peut-être un objet fétiche, absorbant mes peurs, mes inquiétudes pour me permettre d’acquérir une certaine sérénité.

Jean-Christophe Humbert

ARTS PLASTIQUES 2016

 

MATTHIEU GENTY

 

C'est aux frontières de la terre et de la mer que j'ai rencontré en 2007, le peintre Matthieu Genty. Dans cette grange qu'il a rénovée et transformée en atelier d'artiste, il se délivre de ses démons par la pratique picturale alliant différentes techniques de l'aquarelle à la peinture à l'huile, en passant par l'acrylique. Il dépose sur des papiers ses traits et ses couleurs, ses obsessions en forme de personnages et d'animaux comme sortis d'une saison en enfer. Les crayons, les pastels, les stylos sont des balises pour se retrouver dans l'itinéraire de ses voyages intérieurs.

Matthieu joue des transparences, des superpositions et parfois il gratte le bois, il grave ainsi les histoires qui le tourmentent. Je l'ai vu aussi "encadrer" ses tableaux aux formes improbables avec des bandes de cuivre ou de zinc comme pour ne pas laisser s'échapper son paradis pictural. Toujours à la marge du réel et du fantasme, il ouvre des jardins, des paysages, des personnages qui luttent avec les couleurs et les traits pour devenir graffitis et écritures.

C'est son livre, son roman, sa vie au large de lui-même qui volent en oiseaux fous vers le regards des autres, afin de rompre les différences et parler, communiquer, partager - lui qui vit ses secrets aux frontières de la terre et de la mer sur la  Côte d'Albâtre - secrets qui forgent une amitié.

 

Michel Robakowski

Peintre et poète Veules-les-roses Décembre 2015

ARTS PLASTIQUES 2016

 

PAUL HERAIL

 

De l’arbre on fait le papier.

Sur le papier s’impriment des romans, dont les pages perdues se plient un jour en petits bateaux ou se déploient en corolles.

De l’arbre on tire des planches.

Des planches qui font les bateaux, les caisses, les palettes, tout un outillage qui - rouillé de labeur quotidien - est jeté ou perdu par dessus bord quand il n’est plus bon “à rien”.

De la vie on garde des traces.

Les choses, quand je les trouve, révèlent des richesses, des failles, des merveilles et des blessures, accumulées au fil des années, insoupçonnés par ceux qui les ont côtoyées.

Le hasard me pose à leurs côtés et j’écoute leurs histoires, si proches du parcours de vies de bien des hommes. D’une grande économie de moyens hors du temps, j’assemble ici ces “petits riens” qui me sont offerts, respectant leur état initial tout en évitant de les blesser davantage.

Merci.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

SANDRINE LEPELLETIER

 

Autodidacte, Sandrine Lepelletier modèle la terre depuis 1997. Ses terres enfumées sont décorées à l'aide d'engobes vitrifiés.

Sandrine s’intéresse à l’humain. Ses œuvres, qu’elles ressemblent à des tours, des maisons ou même des boîtes à secrets ou à malices, sont pratiquement toutes des têtes humaines.

Ses sculptures ont une expression de la recherche de la place de l’artiste qu’elle n’a pas encore trouvé dans son existence. Une recherche intérieure : vivre une certaine solitude dans la collectivité. C’est aussi son parcours personnel, à la recherche d’un endroit intérieur.

L’artiste aime mettre de l’humanité dans un monde fait de solitudes, combler les vides. Dans un monde où tout se délite, où tout est à refaire, qu’il faut recréer. Loin de la résignation, c’est un message d’espoir, une citadelle où l’on peut trouver protection, quelque chose de rassurant.

Jean Luc Bourdila et Oana AMÃRICÃI

Grand Baz’art 2015

ARTS PLASTIQUES 2016

 

UMD

 

Œuvres de l’Unité pour Malades Difficiles

Les U.M.D ont pour vocation d'accueillir des patients présentant des troubles majeurs du comportement qui ne peuvent pas, ou ne peuvent plus, être pris en charge dans les services de psychiatrie classique. Le rôle des U.M.D. s'exerce à différents niveaux et s'articule dans un cadre thérapeutique élaboré en équipe pluridisciplinaire, sous l'autorité d'un psychiatre hospitalier.

Les patients trouvent des repères fixes pouvant canaliser leur agressivité. Différentes prises en charge spécifiques leurs sont proposées par des professionnels qualifiés : éducateur sportifs, éducateurs spécialisés, ergothérapeutes et art-thérapeute. Ces activités tendent essentiellement vers une resocialisation.

Les œuvres :

Les œuvres que vous allez découvrir retracent l’engagement des personnes bénéficiant de séances en art-thérapie. Leur investissement a permis d’aboutir à un travail surprenant et de qualité.

Dans ces ateliers, le but est d’utiliser les pouvoirs de l’Art pour contribuer à l’épanouissement de l’être humain. Il met en œuvre l’ensemble des mécanismes psychiques, physiques et sociaux, dans l’objectif d’améliorer la qualité de vie par le biais d’une meilleure compréhension de soi.

L’Art est utilisé comme moyen d’expression, de valorisation personnelle et d’épanouissement.

AUTRET Erwan,

Art-thérapeute.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

ALISSA THOR

 

Je peins pour que vous vous arrêtiez, pour aller vers vous, pour que vous vous approchiez, pour vous faire face.

            Je peins pour que les mots viennent, et la douceur, et la violence, et les corps tout ensemble.

            Je peins pour que quelque chose se passe. Quelque chose entre nous. Quelque chose d’intime et de sauvage.

            Oui, je peins ni plus ni moins pour que vous et moi ayons le coup de foudre, ce truc fou qui secoue, mais qui enchante : c’est cela mes toiles – ne soyez pas surpris de leur dureté – le choc y est au premier chef, mais aussi, regardez, ce mouvement – comme dit si bien la langue – qui rend l’affection.

            « Il n’y a rien de plus violent que la douceur » (N. de Staël).

ARTS PLASTIQUES 2016

 

ANGELE RIGUIDEL

Angèle Riguidel collecte, stocke, démonte, recycle, détourne et assemble les objets les plus divers pour leur donner une seconde vie, une dernière chance…
Chaque pièce est analysée pour lui trouver la meilleure remise en valeur possible, seule ou en combinaison avec d’autres. L’artiste les traite comme les éléments d’un puzzle dont l’image finale fluctue au fil des trouvailles et des associations d’idées et de formes. Des lumières peuvent y être intégrées pour leur (re)donner une âme et les faire entrer dans le domaine de l’insolite et de la magie. Ainsi recyclés, ces rebuts condamnés à l’oubli racontent une autre histoire, sans rapport avec leur vocation originelle.
Sa caravane Gam’in rassemble un certain nombre de ces objets récupérés et remontés. C’est un univers étrange où des poupons lumineux côtoient des peluches, des jeux de société et des consoles désuètes pour créer un espace simultanément accueillant et intrigant, un lieu où jeunes et moins jeunes peuvent retomber en enfance en toute liberté…

ARTS PLASTIQUES 2016

 

LE CHANTIER / ST GERVAIS

Les créations artistiques proposées au «Chantier » et aux « ateliers Saint Gervais » proviennent d’atelier d’arts plastiques en structure intra et extrahospitalière du Centre Hospitalier du Rouvray. Ils permettent aux patients de créer et de s’exprimer librement aux travers d’initiations et d’apprentissages artistiques encadrés par deux plasticiens professionnels, Béatrice Burel et Erwan Autret. Aquarelles, dessins, peintures, collages … autant d’œuvres variées témoignant de la personnalité de chaque individu au sein d’un groupe riche en histoire singulière et au potentiel différent. Le spectateur pose un tout autre regard sur la maladie en découvrant différents univers liés au désir du patient.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

CHRISTOPHE SULPTEUR

 

Rares sont les artistes"récupérateurs"dont les oeuvres atteignent une puissance telle que celle des assemblages de Christophe.

Cette force d'expression vient de la sobriétédu propos plastique,de l'absolue nécessité-ou de la non gratuitédes rencontres entre les éléments assemblés,qui sont toutes de mystérieuses évidentes"retrouvailles"comme en fait le poète avec les mots.

Rares sont les artistes"récupérateurs"dont les oeuvres atteignent une puissance telle que celle des assemblages de Christophe.Cette force d'expression vient de la sobriété du propos plastique,de l'absolue nécessité-ou de la non gratuité des rencontres entre les éléments assemblés,qui sont toutes de mystérieuses évidentes"retrouvailles"comme en fait le poète avec les mots.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

ŒUVRES DE L’I.M.E. DE L’A.P.A.P.S.H.

DE MONTROTY

 

Les œuvres exposées retracent l’investissement de jeunes adolescents scolarisés en I.M.E., bénéficiant de séances d’art-thérapie. Ces jeunes profitent d’ateliers individuels qui répondent à des objectifs précis (regagner de la confiance en soi et permettre une revalorisation de l’estime de soi, travailler sur la concentration, acquérir une meilleure autonomie…).

Mettre en scène ces travaux et les soumettre au regard extérieur devient alors un outil de révélation et de connaissance de soi.

L’art-thérapie a la double vocation d’aider à se reconstruire parce qu’elle fait appel à la fois à l’Art et à la parole ; deux formes d’expression humaine indissociables, car l’image appelle le mot comme le mot appelle l’image. Formuler sa souffrance par une image, un geste ou des mots, c’est déjà s’en éloigner, c’est lui donner "corps".

L’Art prône le droit à la différence, à l’originalité de chaque être. L’expression personnelle nous donne le sentiment d’exister, d’être relié à la vie.

AUTRET Erwan

ARTS PLASTIQUES 2016

 

JOEL LORAND

 

Joël est un véritable créateur, pas de ceux qui pêchent ici et là des idées à détourner ou développer. Il entre dans le fantasme sublimé avec l’infinie subtilité et délicatesse qui obère tout risque de vulgarité, toute lourdeur, toute méprise, tout risque de mauvais goût. Il manie la parabole au cœur d’un imaginaire sans frontières, sans interdits, on lit entre ses lignes, ses couches et ses arabesques la sensualité, l’instinct, l’expressivité, le surhumain, l’au-delà, la supra humanité animalité.

Extrait d’un article de Gilbert Pinneau

ARTS PLASTIQUES 2016

 

MARION OSTER DITE LUCRECE

                            

 De loin comme des fleurs fraîches…De plus loin des autels portatifs…

 Un air américain du sud, des couleurs qui crient de douleurs cruelles ensevelies sous les amulettes…

Ces boites sont des églises dans lesquelles on pénètre si doucement qu'on entend ses pas sur les dalles…

On s'avance dans une forêt de voeux et d aveux curieusement incarnés par des objets du culte…

La main de celle qui fait ne se montre jamais :on connaît ses choix, ses combinaisons, ses accumulations mais on ignore si elle existe. Elle ne voudrait pas briser le charme qui relie  toutes ces reliques…

Elle s'oublie dans son travail qui la mène hors du temps, hors de ce sol, là ou règne l'Amour absolu. Offrandes, dons minuscules, la pacotille pimpante qui permet de payer le voyage.Là ou il est possibles espérer.Là ou il est possible de demander pardon, une rémission, une trêve…

La main invisible avoue qu' elle fait du beau pour qu'on la voie…elle se voue toute à sa propre absence…

Etre ou ne pas être…Dire et se taire…Souffrir et s'abandonner…Séduire et attendre… Avoir été la proie,et châtier le chasseur…Cela en pensée muette afin d'être mieux comprise…Rien imposer, la victime organise sa conscience mutilée…aucun dû…De là-haut une flèche viendra,un signe…une caresse ou un acte qui pique…Tant de petites choses avancées n'ont pas la vocation d'appeler une vengeance…une réponse aux blessure… les questions difficiles seront résolues, la loi du talion sera exclue…

Que de soins, que de minuties, que de délicatesses!…alors qu'il y a sans doute des malheurs énormes qui ont sévi! Le fracas ne console pas, la peine pleure doucement…

Dans ces boites - dans ces églises- on crée les conditions d'un miracle salvateur. On imagine une fin heureuse à des catastrophes intimes. On se prépare à un nouveau, sous d'autres soleils…

Angers, mercredi 28 mars 2012

Alain ARNEODO

ARTS PLASTIQUES 2016

 

ADAM NIDZGORSKI

 

Adam Nidzgorski : Une iconologie de l’être humain

Ne nous y trompons pas, dans l’œuvre d’Adam Nidzgorski, c’est le « devenir humain » qui est consacré à travers ce qu’en manifeste la diversité des individus qui en composent le genre. Le devenir humain et le cortège d’évènements qui l’éprouvent et le manifestent : De l’inconvénient d’être né, de la fatalité de la mort ; des maux, peines et tourments, mais aussi des joies qui jalonnent l’entre-deux ; de la solitude, du délaissement, de l’abandon et de leur remèdes : l’ « être-avec », la fraternité, ainsi que les sentiments qui les animent : l’affection, la tendresse, l’étreinte, l’ambivalence, la miséricorde, la philanthropie, l’indulgence, la compassion…tous artifices propres à édifier un rempart contre la déréliction. Et, s’il y a bien du spirituel dans l’art d’Adam Nidzgorski, gageons qu’il s’agit d’une spiritualité qui viendrait se nicher au creux des failles et des fêlures de l’être humain. Ce qu’à sa manière confirme le peintre : « C’est l’être humain qui m’intéresse le plus, il est multiple, on peut le représenter de différentes façons et cela à l’infini. C’est quelque chose d’inépuisable ; il y a tellement de doutes, de douleurs, d’envies, d’espoirs, c’est fou. On ne pourra jamais l’épuiser entièrement depuis sa naissance à sa mort » écrit-t-il dans ses carnets. C’est donc à représenter l’être humain « en solitude ou en déréliction » – comme on dirait « en majesté », même s’il apparaît le plus souvent en couple, en groupe ou en famille, parfois même en troupe plus fournie – qu’Adam Nidzgorski a consacré la quasi-totalité de son œuvre.

Alain Bouillet

ARTS PLASTIQUES 2016

 

FABIEN CHEVRIER&B

"La honte, la haine et la peur où tu habites, ce n'est pas ta vraie demeure."

Le monde n'est plus le monde: C'est le chaos. Tout paraît vain; il va pourtant falloir y dessiner un chemin, pouvoir s'y tenir debout, sans y rester seul, tout en sachant qu'on peut s'y perdre.   Tracer ce chemin, résister contre les idées reçues, contre les fronts de tous bords c'est justement là le travail du peintre. A mesure que surgissent sous mon pinceau et sous ma petite pointe bic les figures du peuple de l'en Bas: Les  réprimés de tous bords, le peuple de la marge, une question grandit en moi et me taraude l'esprit:  Qu'est ce qui peut donc court circuiter l'accès à l'humanité des êtres qui peuplent cet "En Bas"......

Fabien Chevrier&B.

ARTS PLASTIQUES 2016

 

CENTRE LA POMMERAIE

 

Le Centre La Pommeraie accueille 223 personnes handicapées mentales adultes.

Dix-huit foyers d’hébergement sont répartis sur quatre villages (Ellignies-Ste-Anne, Quevaucamps, Basècles et Tourpes) et plus de trente ateliers sont prétextes à favoriser la relation et à développer des talents, des compétences, pour permettre à la personne handicapée de s’extérioriser, de prendre confiance en soi et d’être reconnue comme une personne compétente.

Ouverte sur le monde extérieur, la Pommeraie organise, entre autres, des événements tels la Fête septembrale, la Fête des Familles et les Pom’s d’Or (festival international du film pour personnes en situation de handicap, de différents pays d’Europe et d’Amérique). Les résidents participent aussi à divers échanges culturels et artistiques internationaux.

Seront présentées cette année, les œuvres des artistes : Isabelle LAURE, Marc CONSTANT, Jason DELANGUE, Jean-Christophe GUENNEGUAN, Laurent LEBOUDER, Cédric LEFEBVRE, François PEETERS.

ARTS PLASTIQUES 2016 ARTS PLASTIQUES 2016

 

MARIE CHRISTINE BOUYER

 

Marie-Christine est née en 1964. "

Elle entre à l'ESAT Arc en Ciel de Cholet en 1995 et fréquente "Artelier" depuis 2007.

 

Marie-Christine communique très peu; elle consacre une grande partie de son temps au dessin et à la peinture. Elle travaille en silence, très concentrée, ignorant les autres.

Plusieurs années durant, elle a représenté sa fascination pour les "miss France" avec leur écharpe du millésime. Ensuite le thème de la maternité est devenu omniprésent.

Sa peinture est en constante évolution: désormais elle peint longuement la même surface, les couches se superposent jusqu'à modifier complètement le tableau initial. La composition scinde souvent l'oeuvre en deux parties, isolant, cloisonnant les couples, qui sont sa nouvelle préoccupation, dans une sorte d'incommutabilité.

Marie-Christine n'a plus la notion d'oeuvre achevée, elle pourrait peindre indéfiniment sur la même toile des tableaux qui se modifieraient sans cesse.

Expositions à la galerie HANG'ART de Saffré en 2010 et 2011."

Jean Boccacino

ARTS PLASTIQUES 2016

 

MELIE DENEUVE

 

Le dessin a été mon premier moyen de communiquer avec le monde, et il reste le moyen le plus facile de le faire encore aujourd'hui. Comme j'ai le syndrome d'Asperger, communiquer à l'oral n'est pas mon fort, le dessin est donc comme un pont entre ma bulle et le reste du monde.
C'est aussi un moment de détente, de méditation, voire de prière silencieuse. Je peux commencer quelque chose et être énervée, déséquilibrée, et au fur et à mesure de la création, tout s’apaise et redevient harmonieux.
Je ne pratique pas l'art engagé, je ne cherche pas à éduquer mes contemporains ni à les choquer, je préfère tenter de les faire s'évader un peu. Si quand ils regardent mes images, ils trouvent un peu de la paix que je gagne quand je les crée, c'est bien. Mes images servent la cause de la « Mignon Way of Life », un mouvement parti d'une plaisanterie et qui compte quelques adeptes: ce sont des images mignonnes qui permettent de s'évader de la grisaille omniprésente, du monde glauque qui est le nôtre et des déceptions que les humains ne manquent pas d'apporter.
Je suis d'une nature mélancolique et je sombre souvent, pourtant, je ne veux pas faire transparaître ça dans mes images, au contraire, je veux combattre ça et apporter du réconfort. Le Mignon, ça fait du bien à l'âme!
Mélie Deneuve

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VINCENT PRIEUR

 

 Je construis mes sculptures comme dans mon enfance, quand je faisais un théâtre pour me faire du théâtre, un univers de la dérision et de liberté.

Des ondines venues d'on ne sait trop où s'installent discrètement dans nos paysages bucoliques et sur nos plages désertées par les touristes. Accueillies par Vincent Prieur, qui les habille et les maquille, elles déploient l'élégance de leur formes. Après un dernier voyage à bord de véhicules bricolés qui cahotent dans notre imaginaire, les voilà qui égayent nos vies.  René Turc

ARTS PLASTIQUES 2016

 

ARMELLE NORMAND

 

Mon travail est un témoignage et une réflexion sur « le vivant » dans son ensemble. C’est une tentative d’incarnation mais plutôt de révélation de toutes formes d’êtres au monde à  travers leurs empreintes singulières. Ma création se fait comme celui d’un archéologue qui tente de retrouver non seulement  l’origine mais l’essence même de ce qui nous a construit.

    Parce que les corps sont porteurs de mémoire à travers des traces de toutes sortes, leur incarnation et les histoires qui les ont construit sont l’histoire du monde.

   Dés lors rendre compte de chacune de ces espèces est d’abord un hymne  à la puissance de la vie  dans sa beauté, sa rudesse, dans sa brutalité parfois . Chaque créature, pétrie d’une personnalité propre témoigne d’une façon d’être au monde et l’essence de mon travail vise à rendre compte de ce mouvement intime.

 

    Mais au delà de cette esthétique singulière l’animal ou la nature me fascinent parce qu’ils entretiennent un dialogue et une complicité avec l’espèce humaine. Notre humanité s’origine dans cette « animalité » et ne peut être sans elle. Regarder l’animal et la nature c’est donc nous regarder nous même.

       Ces odyssée d’espèces (humaine, animale, végétale), chacune originale dans leur devenir , engagées dans une complicité créatrice se croisent, s’interpénètrent et s’associent pour faire œuvre commune de vie. Les tenir ensemble me permet

d’abord  de rendre hommage à ces communautés nécessaires et d’en mettre au jour les correspondances et les similitudes.

 

 Entre  la puissance de la vie, ses fragilités et les asservissements de nos sociétés, notre position d’acteur et de témoin « lucide » ou « éclairé » nous invite à réfléchir sur

les conditions d’existence et de devenir de chacune de ces espèces .

   Dés lors, comment l’humanité, inscrit dans sa trajectoire, peut-elle entretenir ce dialogue avec toutes les formes du vivant pour contribuer aux coopérations indispensables à l’épanouissement de la vie.

Armelle Normand

(photographie Isabelle Lebon)

ARTS PLASTIQUES 2016

 

CAMPAGN'ART

La lettre « t »

Campagnart, ça fait un peu campagnard, si ce n’est que la lettre « t » fait toute la différence.

Car cette lettre « t » est parfumée, chaude, coule au travers de nos sens comme la plus sensible des infusions.

Campagnart, c’est cela : une liberté, ou plutôt, un ensemble de libertés que les artistes se donnent pour mieux nous donner à sentir ce qui infuse, ce qui diffuse et tout ce qui fuse.

Peintres, sculpteurs, modeleurs de terres rares, artistes de théâtre, concepteurs de programmes télévisés,  concocteurs de mets gourmands, poètes en goguette, animateurs de galerie d’art, musiciens des sons rares, inventeurs, traverseurs de miroirs, amis d’Alice au pays de la Ramée, artisans culturels et protecteurs des fleurs qui parlent ; ils sont tous présents dans cette formidable fabrique d’art et d’amour du très campagnard chemin Tinette.

L’atelier Campagn’Art du Centre Reine Fabiola de Neufvilles (Belgique), c’est cela : un ancien manège devenu atelier où se réunissent chaque jour une quarantaine de créateurs, c’est une galerie, un théâtre, un restaurant, une librairie d’art, un ciné-club à écran large, une station de radio, une aventure, un lieu culturel vivant où toutes les rencontres sont possibles sur tous les thèmes et dans tous les registres de la créativité.

Atelier Campagn’art –Responsable Yves Poelman : 0491/710.600

36a chemin Tinette

B-7063 Neufvilles  Belgique

ARTS PLASTIQUES 2016 ARTS PLASTIQUES 2016

 

L'ARBRE ROSE

 

                     REBONDIR APRES UN PASSAGE A L'ACTE INSTITUTIONNEL DELICTUEUX

                          Dans les années 70/80 on pouvait créer des ateliers d'expression.

           C'est ainsi que j'ai créé et dirigé l'atelier d'expression libre intra hospitalier l'ARBRE ROSE, à Bordeaux. Ecoute, accompagnement, solidarité, pause, respect, expression, création...c'était tous les jours, ouvert à tous, de l'intérieur comme de l'extérieur.

D'inspiration libertaire, l'objectif de l'atelier autogéré était d'aider chacun à retrouver confiance en soi et à prendre la parole, et ce, pendant 35 ans. Nous avions l'habitude d'être malmenés  par l'administration, mais nous réalisions nos actions activement, comme nos expos extramuros (près de 400).  Voir notre film:   http://www.youtube.com/watch?v=kzsFnL_vCLw

Dès que j'ai pris ma retraite, le couperet est tombé: l'atelier fut fermé définitivement et nos œuvres entreposées ont été détruites à plus de 90% par l'hôpital, avec notamment notre collection de fresques collectives réalisées au sol ...une collection  unique en son genre, avec près de 1000 pièces.

Voir l'article d’un de nos blogs: http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-bernard-couzinet/210514/psychiatrie-liberte-dexpression-ou-coups-de-baton

 

Puisse notre témoignage alerter et faire réagir nos collègues, pour clamer...plus jamais ça!!

Aujourd'hui, hors institution, nous poursuivons notre action par nos rencontres et expos, avant de réouvrir un nouvel atelier. Par expérience et convictions, nous encourageons autant que possible, à développer les  vertus positives et anticipatrices de l'art, comme résistance et dynamiseur personnel et social..Peut-être aujourd’hui y a- t- il encore plus nécessité qu'hier ?

Osons libérer nos émotions, notre sensibilité à travers les arts et partageons les... nous conserverons ainsi à la liberté d'expression, tout son sens.

Nous poursuivons l'aventure avec le groupe Liberté.

JB COUZINET, Dr d'université et plasticien

ARTS PLASTIQUES 2016

 

ATELIER DE L'URAS

 

Une fois encore les résidents et les animateurs de l'URAS sont heureux de vous présenter leurs dessins et peintures exécutées tout au long de l'année.

L'URAS qui veut dire Unité de Reconquête d'Autonomie Sociale est une structure d'Emergence.

La reconquête d'autonomie passe avec l'atelier dessin par la réalisation et la création d'œuvres faîtes entièrement par le résident .L'atelier respecte l'expression propre de celui-ci  et ainsi elle est valorisée .Les résultats sont surprenants et étonnent même l'artiste.

Les murs de l'établissement sont décorés des travaux et sont soumis à l'appréciation de tout le monde.

Nous avons sélectionné des tableaux pour le festival réalisés toute l'année.

ARTS PLASTIQUES 2016
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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:13

En 2016 le festival Art et Déchirure présentera 10 spectacles accueillis à la Chapelle Saint Louis et Salle Louis Jouvet à Rouen, au CDN de Haute Normandie (La Foudre / Petit Quevilly - Le Rexy / Mont Saint Aignan - leThéâtre des 2 Rives / Rouen), à l'Espace Culturel François Mitterrand à Canteleu, à la Maison de l'Université de Mont Saint Aignan, à l'Atelier 231 à Sotteville les Rouen et au Siroco de Saint Romain de Colbosc.

Le numéro du festival à la Halle aux Toiles sera en service à partir du 7 mars 02 35 98 16 81
 

Ne tardez pas les spectacles sont annoncés dans les programmes des salles et sont déjà très réservés !

Tous les renseignements page suivante !

INFORMATIONS SPECTACLES
 

RÉSERVATIONS ET INFORMATIONS
art.et.dechirure@mail.com / téléphone 02 35 98 16 81 (*à partir du 8 mars 2016)
ACCUEIL, RENSEIGNEMENTS, LIBRAIRIE
HALLE AUX TOILES place de la Basse Vieille Tour 76000 Rouen


CDN HAUTE- NORMANDIE / THÉÂTRE DE LA FOUDRE rue François Mitterrand 76140 Petit-Quevilly
Réservations 02 35 03 29 78 / 02 35 98 16 81*


CDN HAUTE- NORMANDIE / THÉÂTRE DES DEUX RIVES 48 rue Louis Ricard 76000 Rouen
Réservations 02 35 70 22 82 / 02 35 98 16 81*


LE REXY 31-33 rue Aroux 76130 Mont-Saint-Aignan
Réservations 02 35 03 29 78 / 02 35 98 16 81*


THÉÂTRE DE LA CHAPELLE SAINT-LOUIS Place de la Rougemare 76000 Rouen
Réservations 02 35 98 45 05 / 02 35 98 16 81*
Tarifs : 15 / 8 €


SALLE LOUIS JOUVET Rue Albert-Dupuis 76000 Rouen (Les Sapins)
Réservations 02 35 98 45 05 / 02 35 98 16 81*
Tarifs : 15 / 8 €


ESPACE CULTUREL FRANÇOIS MITTERRAND Parc Georges Pierre 76380 Canteleu
Réservations 02 35 36 95 80 / 02 35 98 16 81* / spectacle.mdu@univ-rouen.fr
Tarifs : 13 / 9


MAISON DE L’UNIVERSITÉ 2 place Émile Blondel 76130 Mont-Saint-Aignan
Réservations 02 32 76 93 01 / 02 35 98 16 81*
Tarifs : 12 / 8 / 5 (étudiant)


ATELIER 231 171 rue Vincent Auriol 76300 Sotteville-lès-Rouen
Entré libre sur réservation


LE SIROCO Rue Henri Odièvre, 76430 Saint-Romain-de-Colbosc
Téléphone : 02 35 20 57 92
Tarifs : 8 / 5 / 3

 

Remerciements
David Bobée et l’équipe du Centre Dramatique National de Haute Normandie
Grégory Roustel et l’équipe de la Chapelle St Louis
Bertrand Landais et l’équipe de L’espace Culturel François Mitterrand
Valérie Lefort et l’équipe de la Maison de l’Université
Anne Le Goff et l’équipe de l’Atelier 231
Bruno Régnier et l’équipe du Siroco
L’équipe de la Chapelle Saint Julien et
Marie-Rose Lortet, Bernadette Chevillion, Bernadette Meunier, Michel Robakowski, Laurent Danchin, Alain Margot, Nicolas Maillard,Christian Noorbergen, Wojtek Doroszuk


FESTIVAL ART ET DÉCHIRURE 4 rue Paul Éluard 76301 Sotteville-lès-Rouen
Joël Delaunay et José Sagit (direction) Marion Girat Quibel (assistante) Paul-Edmond Huguet (président d’honneur)
art.et.dechirure@mail.com / téléphone 02 35 98 16 81* / www.art.et.dechirure.over-blog.com

Spectacles 2016
CHAPELLE SAINT LOUIS (ROUEN)

 

Rendez vous gare de l'Est

Texte et Mise en scène : Guillaume Vincent 

Jeudi 10 mars et vendredi 11 mars à 19h30

 

 

Production : Cie MidiMinuit

En coréalisation avec le CICT/Théâtre des Bouffes du Nord et La Comédie de  Reims

Avec le soutien de La Colline- théâtre national

La Cie MidiMinuit est soutenue par la DRAC Ile-de-France- Ministère de la Culture et de la Communication

Avec Emilie Incerti Formentini

Dramaturgie Marion Stoufflet

Lumières Niko Joubert

Son Géraldine Foucault

UNe rencontre avec l'équipe artistique aura lieu à l'issue de la représentation du 10 mars.

 

 

 

 

Spectacles 2016

Une femme d’environ trente ans évoque sa vie, son mari, son travail, et ses allers-retours à l’hôpital psychiatrique… elle aimerait partager son expérience, elle est maniaco-dépressive.

Rendez-vous gare de l’Est est le récit quasi documentaire de 6 mois de sa vie. Mais ce n’est pas la maladie qui est au centre de ce récit, ce récit est en fait un portrait.

« J’ai aussi de l’Abilify, je trouve que le mot est poétique. Abilify, ça fait papillon. J’en prends une grosse dose et en fait c’est un médicament, moi je trouve que ça fait papillon fye, fly… et en fait c’est un médicament qui t’empêche de faire des interprétations et… parce que t’as tendance quand t’es pas bien à te dire, putain ton pull, là y a du rouge, du bleu ça forme un as de pique ou alors un oiseau à l’envers et ça veut dire que… et ça t’empêche de faire ça. »

Pour Rendez-vous gare de l’est, j’ai joué au documentariste. J’avais décidé d’enregistrer une jeune femme souffrant de maniaco-dépression. Au départ, le sujet qui m’intéressait ce n’était pas tant elle que sa maladie. Mais au fur et à mesure de nos « rendez-vous », en retranscrivant méticuleusement ses mots je me suis rendu compte que le sujet c’était bien elle et non sa maladie. L’orientation de nos conversations est alors devenue plus large, il ne s’agissait plus seulement de médicaments, d’hôpitaux… nous parlions de quotidien, d’amour, de travail, bien sûr la maladie n’était jamais loin mais elle apparaissait comme en arrière-plan.

Il ne s’agissait plus de dresser le portrait d’une malade mais le portrait d’une femme vivant avec une maladie.

 

 

Mon Amour Fou

 

Dramaturgie et mise en scène : Elsa Granat

Texte et jeu : Roxane Kasperski

Samedi 12 mars à 19h30 et dimanche 13 mars à 17h

 

Une rencontre avec l'équipe artistique aura lieu à l'issue de la représentation du 12 mars.

 

Lucidité bien ordonnée commence par soi-même. Elle tombe amoureuse folle d'un homme intensément vivant, intensément fou. On la met en garde, elle n'entend rien.

Elle va le sauver car elle est libre-femme-héroïne.

Ça c'était il y a 8 ans. Ce soir elle sent que sa peau se fissure : la colère arrive.

Elle est à un carrefour, elle a 1h pour déterminer le cours de ce qui reste.

Elle cherche à contenir ce qui arrive là tout au bord des dents serrées, prêt à déborder.

C’est aussi l’histoire d’une rencontre entre une actrice et une metteure en scène. Elles donnent visage à une femme sauvage qui cicatrise en direct.

 

Spectacles 2016

Extrait :

"Il ne dort plus depuis des semaines, il se sent aussi décadent qu'Andy Warhol, aussi puissant que Jules César, il parle très fort, très vite et son corps parait habité par une armée de mille hommes, non, singes ? Mais je suis son ange, il m'écrit des poèmes...il est beau, bizarre, beau bizarre beau bizarre"

 

Salle Louis Jouvet(Rouen)

 

Tout un monde

De et avec : Hélène Ventoura
Mise en scène: Hélène Ventoura
Conception lumières : Gilles Cornier

Samedi 19 mars à 19h30

 

Monologue Clownesque

C'est une clown, et son conte est bon !
Hélène Ventoura emmène le spectateur dans une histoire de Cendrillon à tout le moins déglinguée, revue et même falsifiée par l'effrontée. Son postulat : Elle n'a pas quitté le bal à minuit et est restée crânement sur place. Elle compte bien avant toute décision se risquer aux expériences les plus extravagantes.

Je vais vous dire la vérité
parce que je veux qu’on me croie
Je vais aussi vous dire
quelques mensonges
Je vais aussi vous dire n’importe quoi
Parce que je veux qu’on me croie

 

Spectacles 2016

Extraits de presse
Drôle, décalé, moderne, insolite. Télérama
Ce spectacle devrait être remboursé par la sécu. Le Parisien
Un petit bijou de finesse et de drôlerie. Pariscope

Durée du spectacle : Durée : 55 minutes

A partir de 10 ans
• Conception lumières : Gilles CORNIER

ATELIER 231 (Sotteville les Rouen)

 

Jours de pluie

Jeudi 10 mers à 19h (entrée libre dans la limite des places disponibles)

 

La création "Jours de pluie"  est le fruit d'un partenariat entre l'Atelier 231, le Pôle image  Haute-Normandie et le Centre hospitalier du Rouvray dans le cadre du dispositif Culture à l’hôpital du protocole interministériel Culture-Santé.

Les patients de l'hôpital de jour Lucien Bonnafé, souffrants de troubles psychiques  livrent leur vision de ces textes. Le court- métrage a été réalisé dans le cadre d'un  atelier "Passeurs d'Images" du Pôle Image Haute-Normandie.

"Jours de Pluie" est un projet construit à partir du livre de Martin Page « De la pluie » donnant lieu à un dyptique poétique:

Une pièce  autour de textes courts comme autant de petits traités philosophiques et scientifiques qui dévoilent la face cachée des éléments. Un hommage à la pluie traité sur un mode comique et décalé qui amène à des réflexions écologiques et philosophiques autour de sa place dans notre société et dans notre cœur. Comment vit-on la pluie, comment se joue-t-elle de nous, comment se joue-t-on d'elle?

Puis un court métrage burlesque et emprunt de surréalisme. Quatorze séquences s'imbriquent ainsi dans un univers tantôt déluré, tantôt épuré, rythmées par le ragtime et une lecture toute personnelle de quelques extraits du livre.

Pluie d'orage, pluie d'été, pluie glacée, pluie toxique, pluie sucrée, pluie d'ennui, pluie vengeresse, pluie sacrée, pluie d'ici et d'ailleurs...

 

La pluie est un élément de notre quotidien en Normandie et nous la vivons tous différemment. Cela nous permet de mettre en mot ou en image le sentiment que celle-ci procure et comment vivre ces moments pluvieux au quotidien. Les patients vivent la pluie différemment et ces textes apportent un  autre regard sur notre météo. La pluie joue sur des niveaux différents, elle transforme le visuel, les paysages, notre vision du monde ; elle amène des sensations physiques, des sentiments de froid, des frissons, de l’enthousiasme ; elle joue sur notre humeur, sur la façon dont on va vivre ces moments de pluie ; elle déjoue nos emplois du temps parfois. Elle est dotée de pouvoir et a une force d’interactions avec chacun. C’est ce que nous souhaitons interroger avec ce spectacle , ce sont nos manières de vivre et de ressentir la pluie. Comment on vit et comment la pluie nous touche ? Comment elle interagit avec les pathologies et quelles sont les sentiments et sensations qu’elle provoque ?

Spectacles 2016

Comédiens de l'hopital de jour Lucien Bonnafé: Gabrielle Heutte; Jean-philippe Leroux; Saïd Brahimi; Jean-Pierre Poulet; Willy Jolly; Florent Dupré; Axel Marguerie; Christian Lefebvre; Daniele Beaugis; Danielle Harel; Christophe Duhamel; Djamilla Zemmouri; Sabrina Roussel

Comédiens accompagnants: Chloé Lacheray; Adrien Paris; Marie-Anne Burel

Metteur en scène: Pauline Réant pour la Cie Adhok; Chloé Lacheray

Réalisateur: Michael Leclere pour Alternative factory

Durée de la pièce 30 min; durée de la vidéo 20 min

Centre Dramatique National de Haute Normandie
Le Rexy (Mont Saint Aignan)

 

CLÉMENT OU LE COURAGE DE PETER PAN

Vendredi 11 mars 20h Samedi 12 mars 18h

avec
Gilles Defacque et Clément Delliaux
sous le regard de
David Bobée, Marjorie Efther et Samira El Ayachi

Résidence de recherche ouverte au public

La poésie est une maladie du cerveau
Alfred de Vigny

Sur le chemin, deux clowns. Une valise, une chaise, une sacoche et hop… en voyage ! Suivons-les…

C’est en 2009, au Théâtre du Peuple à Bussang, lors de la création du spectacle Gilles mis en scène par David Bobée, que Gilles Defacque, formidable clown et directeur du Prato à Lille, et Clément Delliaux, comédien de la compagnie de l’Oiseau-Mouche, se rencontrent pour la première fois. L’osmose entre les deux acteurs est alors évidente. En 2015, l’envie de convoquer ce duo émerge à nouveau, cette fois sous la forme d’une recherche artistique, d’une expérimentation libre. Depuis, Gilles et Clément se retrouvent au gré de résidences pour faire naître et grandir leur duo de clowns. Clément ou le courage de Peter Pan intègre également une communauté d’artistes, invités par Clément et Gilles, qui apporteront leur regard.

 

Spectacles 2016

Ce chemin du clown les conduira à Mont-Saint-Aignan du 4 au 12 mars pour un temps de résidence. À l’occasion du Festival Art et Déchirure, nous ouvrons les portes du Rexy afin de vous permettre d’assister au travail en cours. Une belle occasion de découvrir le processus de recherche artistique de ce projet porté par la compagnie de l’Oiseau-Mouche.

Durée estimée : 1h30
GRATUIT SUR RÉSERVATION

Centre Dramatique National de Haute Normandie

Théâtre des deux Rives (Rouen)

 

JULIA

d’après August Strindberg / Christiane Jatahy (Brésil)

Mardi 15, mercredi 16, jeudi 17 mars à 20h

 

Cie Vértice de Teatro
mise en scène et réalisation du film
Christiane Jatahy
adaptation
Christiane Jatahy
d’après Mademoiselle Julie (1888) d’August Strindberg
avec
Julia Bernat, Rodrigo dos Santos
avec (dans le film) Tatiana Tiburcio (en vidéo)
création décors Marcelo Lipiani et Christiane Jatahy photographie David Pacheco
caméra live Paulo Camacho création lumière Renato Machado et David Pacheco
 
son Pedro Montano musique Rodrigo Marçal costumes Angele Fróes technicien vidéo Felipe Norkus machiniste Thiago Katona lumière et régie générale Judicaël Montrobert tour manager Henrique Mariano

Durée : environ 1h10
Tarif plein : 18 €
Tarif réduit : 13 €

Spectacle en portugais, surtitré en français

Spectacles 2016

Dans le Brésil d’aujourd’hui, adaptation brûlante de « Mademoiselle Julie », entre théâtre et cinéma

La réalisatrice et metteuse en scène brésilienne Christiane Jatahy nous propose une relecture très personnelle de Mademoiselle Julie en conjuguant les moyens du cinéma et du théâtre. S‘appuyant sur cette dramaturgie contemporaine, Christiane Jatahy choisit d’inscrire l’intrigue de Strindberg dans le Brésil d’aujourd’hui. Dans une villa des beaux quartiers de Rio, Julia oppose la fille d’un patron à son chauffeur noir. En arrière-plan de cette confrontation amoureuse complexe, le rapport maître-esclave vient corser la donne. Sur le plateau, cinéma et théâtre coexistent et se répondent, jouant ainsi sur différents niveaux de fiction. Associant scènes déjà filmées et tableaux tournés en direct, la pièce interroge et trouble le regard des spectateurs qui se retrouvent ainsi à la fois au théâtre, dans un studio de cinéma et dans une salle de projection. Ne ratez pas cette Julia brésilienne. L’occasion de découvrir des acteurs d’une puissance extraordinaire dans une adaptation brûlante du drame de Strindberg.

Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la présentation du mercredi 16 mars.

Centre Dramatique National de Haute Normandie

La Foudre (Petit Quevilly)

 

LE SORELLE MACALUSO (Les sœurs Macaluso)

Emma Dante (Italie)

Jeudi 17, vendredi 18 mars 20 h et Samedi 19 mars 18 h

 

Cie Sud Costa Occidentale – Un spectacle de Emma Dante – Avec Serena Barone, Elena Borgogni, Sandro Maria Campagna, Italia Carroccio, Davide Celona, Marcella Colaianni, Alessandra Fazzino, Daniela Macaluso, Leonarda Saffi, Stéphanie Taillandier – Lumières Cristian Zucaro – Armures Gaetano Lo Monaco Celano – Assistante à la mise en scène Daniela Gusmano – Surtitrages : Franco Vena – Coordination et diffusion Aldo Grompone / Rome

Saga familiale

Emma Dante, actrice, metteuse en scène et auteure sicilienne, est une figure primordiale de la scène internationale. Ses spectacles-manifestes ont été récompensés par les plus grands prix en Europe. Installée à Palerme où elle a fondé sa compagnie Sud Costa Occidentale en 1999, elle propose un théâtre sobre et poignant. Les sœurs Macaluso est l’histoire d’une famille de sept sœurs qui se retrouvent à l’enterrement de l’une d’elles. Ce moment douloureux est l’occasion de se rappeler le passé, les souvenirs d’enfance, les deuils, les séparations, les blessures… Sur le plateau, Emma Dante fait coexister les vivants et les morts. Les sœurs, ingénues ou perverses, s’entredéchirent tandis que les fantômes ressurgissent des limbes pour tenter de les apaiser. À travers ces rivalités, Emma Dante pointe toutes les contradictions humaines. Sa mise en scène est d’une beauté et d’une efficacité étonnantes.

Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la présentation du vendredi 18 mars.

Durée : 1h10
Tarif plein : 18 €
Tarif réduit : 13 €

Spectacle en dialecte palermitain, surtitré en français

Espace Culturel François Mitterrand (Canteleu)

 

LES BRUITS DE COULOIR

Lundi 14 mars à 20h30

 

La Cie OUÏE/DIRE, Photographie Kristof Guez Actions sonores Frédéric Le Junter Phonographie Marc Pichelin © Kristof Guez Coproduction Scène Nationale de Vandœuvre-lès- Nancy, Agence Culturelle Dordogne-Périgord, OARA, Le Carré – Les Colonnes, scène conventionnée, Saint Médard-en-Jalles /Blanquefort et Culture O Centre Avec le soutien de la Ville de Périgueux, du Conseil Général de la Dordogne et du Conseil Régional Aquitaine

Spectacles 2016

Entre art sonore, art brut et théâtre musical, le spectacle Les bruits de couloir est une excursion sensible et documentaire dans l’univers de la psychiatrie.

Marc Pichelin, phonographe, et Kristof Guez, photographe, ont réalisé un catalogue de sons et de photographies suite à leur immersion à l’hôpital psychiatrique de Fleury les Aubrais. Forts de cette expérience, ils ont fait appel à Frédéric Le Junter, plasticien et musicien pour restituer sur scène ce touchant travail. Il manipule ses objets sonores et détourne l’espace perturbant ainsi les sensations du spectateur. Par ses multiples inventions, il donne du relief à la fragilité et aux limites de ceux qu’on entend : les malades et les personnels hospitaliers. Un spectacle d’une grande poésie.

Le Siroco (Saint Romain de Colbosc)
Les petits bateaux

Les Gibus

 

Les marguerites ont-elles toujours le même nombre de pétales ?
Connaissez-vous Jean-Pierre Démoral ?
Pourquoi on tombe amoureux ?
Saviez-vous que la Vénus de Milo avait mauvais caractère ?
A quoi ça sert d’étudier puisqu’un jour ou l’autre on sera mort ?

Tout ce que vous vouliez savoir, sans jamais oser le demander, ils vous l’apprendront, les Gibus ont réponse à tout, surtout aux questions que vous ne vous posiez pas…
Spectacles 2016
Maison de l'Université (Mont Saint Aignan)

CHANGER LA VIE

Avec : Alexis Forestier et André Robillard et  la voix de Charlotte Ranson

mardi 15 mars à 20h

 

Textes : Paul Celan, Bertolt Brecht, Paul Klee, Jean Dubuffet

Mise en scène, scénographie et conception sonore : Alexis Forestier

Arrangements musicaux: Antonin Rayon

Complicité : Itto Mehdaoui

Régie lumière : Perrine Cado

Régie son : Alexis Auffray

Administration : Céline Bouteloup

Durée : 1h15

« Les gens qui voient le spectacle voient bien qu'on a fait des tableaux, des fusils, des machins d'œuvres ils voient bien qu'il y a un artiste. S’il n'y a pas de machins d'œuvres ils ne voient pas que c'est un artiste, ils peuvent pas le deviner. Le théâtre si c'est de l'art c'est un peu différent ça n'a rien à voir. » André Robillard

A l’occasion des journées organisées par le LaM pour les 80 ans d’André Robillard en 2011 est né le projet Changer la vie, second Théâtre/concert porté par la compagnie les endimanchés, inspiré de la vie et de l'œuvre d'André Robillard et construit autour de sa présence. Le LaM a également présenté une partie des œuvres de la collection Tuer la misère, issue de cette collaboration. Trois ans après la création du spectacle du même nom -Tuer la misère - André Robillard et Alexis Forestier poursuivent leurs aventures scéniques faites d'expérimentations musicales, vocales et brut(ales); en tirant les fils de ce qui leur était apparu, au cœur de leur complicité naissante, ils inventent cette fois une nouvelle forme, en duo, déployant un paysage multiple et resserré où se trament leurs dérives et leurs détournements langagiers, burlesques et athlétiques…

Le projet se joue avec André Robillard lui-même, dans une scénographie qui intègre quelques dessins ou fusils de sa fabrication. Le paysage scénique se déploie à la manière d’un collage de textes et de motifs musicaux ou sonores. Le matériau prend la forme de ce qui s’est inscrit dans cette recherche scénique au long cours avec André, à partir de ses improvisations ou en l’ayant intégré à diverses situations, expérimentations musicales, en ayant accompagné ses propositions rythmiques et vocales.

Spectacles 2016

Co-production : compagnie les endimanchés et le LaM , musée d’art contemporain, d’art moderne et d’art brut de Villeneuve d’Ascq

La compagnie les endimanchés est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la communication/ Drac Bourgogne

Crédits Photos du spectacle @ Philip Bernard

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:09
Affiche 2016
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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 16:24

 

                          

Le festival est soutenu par


     régionHN-RVBVilleDeRouen-RVBCG76-RVBIDRAC-RVB.jpgHP-RVB

 

Les expositions d'arts plastiques réunieront de nombreux artistes dans divers lieux. La Halle aux Toiles, l'Hôtel de Région, le Hall d'exposition du Conseil Général de la Seine Maritime à Rouen et la Chapelle St Julien au Petit Quevilly.

Cette année nous avons choisi entre autres d'inviter des artistes qui nous ont marqué lors des précédentes éditions et bien sûr de vous faire partager des rencontres nouvelles.

 

La sélection des artistes et la composition des expositions ne sont pas encore aboutie, elle le sera dans quelques jours. Néanmoins nous pouvons déjà vous citer quelques noms parmi celles et ceux que nous aurons le plaisir de vous présenter.

 

- Halle aux Toiles de Rouen place de la Basse Vieille Tour du 27 mars au 6 avril de 10h à 19h tous les jours (les vendredis 21 de 10h à 22h) Tarif 3€  Tarif réduit 1,50€
- Chapelle saint Julien à Petit Quevilly : 27 mars au 6 avril
- Hôtel de Région 5 rue Robert Schuman Rouen :  27 mars au 6 avril de 10h à 18h tous   les jours entrée libre
-  Hall d'exposition du Conseil Général de la Seine Maritime 27 mars au 6 avril
- Renseignement concernant les expositions : Joël Delaunay 06 60 05 11 78 ou joel.delaunay@laposte.net

 

Les artistes ci dessous sont exposés à dans le hall d'exposition de l'Hôtel du département de la Seine Maritime

 

 

 

Le Chantier

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Marc Defolny 

foret de septembre

 

 

Jean Pierre Fruit

 

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FA

 

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Christophe sculpteur

 

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CAMPAGN'ART NEUFVILLE - BELGIQUE

          

             Catherine Meunier                                                                  Marie Christine Leisen

Marie-Christine Leisen I

         Catherine Meunier II

                            

                          Pol Jean                                                                             Yves Jules

Yves Jules IPol Jean II

 

                  Micheline Ménard                                                                                                    Serge Delaunay                          

 Serge-Delaunay-II.JPG                                     Micheline M+®nard I              

 

 

 

 

 

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Daniel Poullain

 

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Fabien Chevrier

 

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Katy Bouichou

 

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URAS

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 16:20

ARTS PLASTIQUES 2014   

 

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Les expositions d'arts plastiques réunieront de nombreux artistes dans divers lieux. La Halle aux Toiles, l'Hôtel de Région, le Hall d'exposition du Conseil Général de la Seine Maritime à Rouen et la Chapelle St Julien au Petit Quevilly.

Cette année nous avons choisi entre autres d'inviter des artistes qui nous ont marqué lors des précédentes éditions et bien sûr de vous faire partager des rencontres nouvelles.

 

La sélection des artistes et la composition des expositions ne sont pas encore aboutie, elle le sera dans quelques jours. Néanmoins nous pouvons déjà vous citer quelques noms parmi celles et ceux que nous aurons le plaisir de vous présenter.

 

- Halle aux Toiles de Rouen place de la Basse Vieille Tour du 27 mars au 6 avril de 10h à 19h tous les jours (les vendredis 21 de 10h à 22h) Tarif 3€  Tarif réduit 1,50€
- Chapelle saint Julien à Petit Quevilly : 27 mars au 6 avril
- Hôtel de Région 5 rue Robert Schuman Rouen :  27 mars au 6 avril de 10h à 18h tous   les jours entrée libre
-  Hall d'exposition du Conseil Général de la Seine Maritime 27 mars au 6 avril
- Renseignement concernant les expositions : Joël Delaunay 06 60 05 11 78 ou joel.delaunay@laposte.net

 

NICOLE BAYLE

 

 

 

Pourquoi le tricot ? Ma mère tricotait et je tricote aussi…

Le tricot main est la porte ouverte à la création journalière dans un quotidien souvent morose et utilitaire.

C’est devenu pour moi une « tâche » régulière et un délassement réel. Laissez faire vos mains, ce geste toujours le même est la base même du tricot. On s’y habitue très vite, il devient répétitif comme dans certaines religions où le chapelet tourne sans fin dans la main incantatoire.

Vous venez de finir un rang… Vous passez alors votre tricot de la main droite à la main gauche en le retournant et vous continuez ainsi rang après rang. Le tricot grandit peu à peu et devient extensible à l’infini. Œuvre peuplée de symboles, de masques, de totems ou encore de signes qui sont des réminiscences mystérieuses, en perpétuelle gestation.

Je tricote tous les soirs devant la télévision, de 19h à 22h30. Le temps qui passe, maille après maille, rang après rang, étant sûre de faire une grande œuvre dans le temps et dans l’espace.

Créer, c’est donner envie aux autres de faire, de partager ce petit état de bonheur passager.

                                                                                                                                     

  Nicole Bayle.

 

 

Nicole BAYLE, depuis plus de quarante ans, s’est attachée à la production d’une œuvre dont la diversité formelle ne cesse de surprendre et de séduire. Quoi de commun entre les bois flottés, les livres d’artistes, les peintures à l’huile kaléidoscopiques, les petits portraits, les papiers peints, les dessins faits chaque jour depuis le 1er novembre 1991, l’art postal, les timbrés de conserves, les tricots, les boîtes d’artistes ?

                                                    Quoi ? Si ce n’est la couleur !

Toutes ces œuvres ont un rapport étroit avec la couleur, toutes les couleurs éclatantes, saturées et souvent complémentaires du cercle chromatique.

L’apparente hétérogénéité de l’œuvre de Nicole BAYLE conduit parfois à isoler tel ou tel de ses aspects, au détriment des autres.

Jour après jour, patiemment, Nicole BAYLE réalise une œuvre artistique, obstination de la répétition sans que jamais toutefois cette dernière ne se ferme sur elle-même en un tout clos, l’action devient ainsi mobile à l’infini, quand l’ordinaire devient le lieu privilégié de l’expérience.

 

 

Le grand tricot

 

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Tenture et poupées

tenture poupées

 

Poupée Kachina

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 16:14

ARTS PLASTIQUES 2014

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La sélection des artistes et la composition des expositions ne sont pas encore aboutie, elle le sera dans quelques jours. Néanmoins nous pouvons déjà vous citer quelques noms parmi celles et ceux que nous aurons le plaisir de vous présenter.

 

- Halle aux Toiles de Rouen place de la Basse Vieille Tour du 27 mars au 6 avril de 10h à 19h tous les jours (les vendredis 21 de 10h à 22h) Tarif 3€  Tarif réduit 1,50€
- Chapelle saint Julien à Petit Quevilly : 27 mars au 6 avril
- Hôtel de Région 5 rue Robert Schuman Rouen :  27 mars au 6 avril de 10h à 18h tous   les jours entrée libre
-  Hall d'exposition du Conseil Général de la Seine Maritime 27 mars au 6 avril
- Renseignement concernant les expositions : Joël Delaunay 06 60 05 11 78 ou joel.delaunay@laposte.net

 

 

Les artistes ci dessous seront exposés à l'Hôtel de Région

 

 

 

IZIAK

 

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Oxo Yutz

 

la pêche aux crabes

 

 

 

 

 

ART MANIAK

 

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 14:46

ARTS PLASTIQUES 2014

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Les expositions d'arts plastiques réunieront de nombreux artistes dans divers lieux. La Halle aux Toiles, l'Hôtel de Région, le Hall d'exposition du Conseil Général de la Seine Maritime à Rouen et la Chapelle St Julien au Petit Quevilly.

Cette année nous avons choisi entre autres d'inviter des artistes qui nous ont marqué lors des précédentes éditions et bien sûr de vous faire partager des rencontres nouvelles.


La sélection des artistes et la composition des expositions ne sont pas encore aboutie, elle le sera dans quelques jours. Néanmoins nous pouvons déjà vous citer quelques noms parmi celles et ceux que nous aurons le plaisir de vous présenter.

 

- Halle aux Toiles de Rouen place de la Basse Vieille Tour du 27 mars au 6 avril de 10h à 19h tous les jours (les vendredis 21 de 10h à 22h) Tarif 3€  Tarif réduit 1,50€
- Chapelle saint Julien à Petit Quevilly : 27 mars au 6 avril
- Hôtel de Région 5 rue Robert Schuman Rouen :  27 mars au 6 avril de 10h à 18h tous   les jours entrée libre
-  Hall d'exposition du Conseil Général de la Seine Maritime 27 mars au 6 avril
- Renseignement concernant les expositions : Joël Delaunay 06 60 05 11 78 ou joel.delaunay@laposte.net

 


Les artistes ci dessous seront exposés à la Halle aux Toiles

 

 

Angèle Riguidel

 

 

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Carnets-Livres, Bernadette Chevillion et collectif


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Carole François

 

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Claire Lézé-Schmite

 

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Delphine Devos

 

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  Jungle Fab

 

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François Bidaud Bazin

 

Tango

 

 

 

Ines Lopez-Sanchez Mathély

 

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Jean Médard

 

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Marie Rose Lortet

 

ET MOI. MRLortet

 

 

 

Martine Mangard

 

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Odette Picaud

 

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Pierre Amourette

 

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Thomas Madkow

 

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Vincent Prieur

 

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Lionel Tran

 

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Fabrice Delaunay

 

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Anne Marie Conti Ahaye

 

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Angélique BarréSV100670.JPG

 

 


Christelle Marais 

 

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Vincent Thomas

 

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 08:20

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 15:28

 

 

 

 

Autour du festival... ce sont des rencontres, des débats en lien avec la programmation, nous les détaillerons très prochainnement.

 

Parmi ces rendez vous, vous aurez la possibilité de voir ou de revoir vendredi 4 avril le très beau film de Yolande Moreau "Henri' avec Pippo Delbono, Candy Ming et des comédiens-nes de la compagnie de l'Oiseau Mouche.


A l'issue de la projection , rencontre avec Stéphane Frimat, directeur de la compagnie de L’Oiseau Mouche, José Sagit, directeur du Festival « Art et déchirure ».

 

CINEMA ARIEL (MT. ST. AIGNAN)

HENRI
Un film de Yolande Moreau

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Vendredi 4 avril à 20h - Cinéma Ariel, Mont-Saint-Aignan Durée 1h47 - Tarifs habituels du Cinéma Ariel - Tarif réduit pour les peersonnes munies d'un billet du spectacle "Si(c)k"


Neuf ans après le succès de « Quand la mer monte », Yolande Moreau est de retour derrière la caméra avec « Henri », présenté en clôture de la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2013.

Henri, la cinquantaine, d’origine italienne, tient avec sa femme Rita un petit restaurant près de Charleroi, « La Cantina ». Une fois les clients partis, Henri retrouve ses copains, Bibi et René, des piliers de comptoirs ; ensemble ils tuent le temps devant quelques bières en partageant leur passion commune, les pigeons voyageurs.
Rita meurt subitement, laissant Henri désemparé. Leur fille Laëtitia propose alors à Henri de se faire aider au restaurant par un « Papillon Blanc », comme on appelle les résidents d’un foyer d’handicapés mentaux proche de « La Cantina ».
Rosette est de ceux-là. Elle est joyeuse, bienveillante et ne voit pas le mal. Son handicap est léger, elle est simplement un peu « décalée ». Elle rêve d’amour, de sexualité et de normalité. Avec l’arrivée de Rosette, une nouvelle vie s’organise.

Distribution 

Avec Pippo Delbono, Candy Ming, Jackie Beroyer, Simon André, Lio, Gwen Berou, Brigitte Mariaulle, Yolande Moreau, Serge Larivière et les comédiens de la Compagnie de L’Oiseau Mouche – Scénario et réalisation : Yolande Moreau – Productrice : Julie Salvador – Image : Philippe Guilbert – Décors : Marc-Philippe Guérig – Montage : Fabrice Rouaud – Son : Jean-Paul Bernard, Jean Malet – Mixage : Jean-Pierre Laforce – Musique originale : Wim Wilaert – Collaboration artistique : Héloïse Moreau – Assistant à la mise en scène : Frédéric Alexandre – Costumes : Alexandra Charles – Maquillage : Férouz Zaafour – Producteurs associés : Christophe Jeauffroy, Jean-Louis Livi, Arlette Zylberberg et Antonino Lombardo – Coproducteurs Jacques-Henri et Olivier Bronckart – Distribution France Le Pacte – Ventes internationales Le Pacte.

En partenariat avec

 

Ariel 2 7058775-0

 

 

Mercredi 26 mars 

Journée Culture et Handicap

Spectacle vivant et handicap : quels enjeux

   à partir de 9h30 salle de conférence - Maison de l'Université


Journée d’étude organisée par le département Métiers de la Culture - Université de Rouen en partenariat avec la Maison de l'Université et le festival Art et Déchirure

"La loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances a fixé l’objectif ambitieux d’une accessibilité universelle en 2015. Qu’en est-il réellement des mesures prises au sein des structures et activités culturelles ? Entre initiatives et obstacles : quand des conventions et des présupposés ralentissent l’évolution des mœurs.

Le département Métiers de la Culture de l’Université de Rouen propose de confronter notre vision de l’art et du handicap. Trois tables rondes réuniront des professionnels de la vie culturelle et sociale autour de l’accessibilité des salles de spectacle, des actions de médiation mises en place et des pratiques artistiques amateurs ou professionnelles."

Programme des tables rondes :

- La question de l’accessibilité des équipements culturels pour le public en situation de handicap.
- Les actions de médiation avec le public handicapé : La pratique artistique en amateur, une solution pour changer le regard ?
- L’artiste professionnel en situation de handicap : de la formation à la reconnaissance.

Ces tables rondes seront traduites en langue des signes française.
Entrée libre

Informatios et réservation: 06 61 52 11 79  spectaclevivant.handicap@gmail.com

Cette journée sera suivie du spectacle de la Compagnie Absolument Production "Hollywood" (20h à la MDU)
https://www.facebook.com/events/1445937602293795/

 

logo bleu

Logo-MdU-UR

 

 

 

Lundi 31 mars 

« Quand l'art et la culture aide à vivre malgré la maladie d'Alzheimer»

 

18h00 Salle de conférence du Département de la Seine Maritime (entrée rue St Sever)

Rencontre avec (sous réserve de leur disponibilité)


 Marie Bérard gériatre à l'EHPAD de Oissel

 Pascaline Cappe, neuropsychologue EHPAD Shamrock de Fécamp,

Laetitia Peyre artiste clown de la compagnie Nez à nez et Caroline Quessandier service culturel du CHU de Rouen.

Soirée en partenariat avec leDépartement de la Seine Maritime (Directions de la citoyenneté et de la culture)

Entrée libre sur invitation.

 

 

 

Jeudi 3 Avril

A l’issue de la représentation de "I need more"

  Espace Culturel François Mitterrand de Canteleu


Rencontre avec Yves Protais, médecin responsable du service d’addictologie du C. H. du rouvray et des membres de son équipe.

 

 

 

Vendredi 4 avril

A l’issue de la représentation de « Abilifaïe Leponaix »

Théâtre de la Chapelle Saint Louis

Rencontre  avec l’association Frontières Invisibles en présence de :


Fethi Brétel, médecin,responsable du Service de Psychiatrie Ambulatoire et de Réhabilitation du Pôle Rouen Rive Droite, médecin coordonnateur du Réseau de réhabilitation psychosociale Rouen-Elbeuf-Dieppe,
Béatrice Burel, artiste plasticienne, intervenante en ateliers arts plastiques au chantier du Ch du Rouvray, au centre de jour Saint Gervais.
Céline Letailleur, présidente de l'association Frontières Invisibles.

 

 

Le festival est soutenu par

 

     régionHN-RVBVilleDeRouen-RVBCG76-RVBIDRAC-RVB.jpgHP-RVB

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 16:47

 

En 2014 le festival Art et Déchirure présentera 8 spectacles accueillis à la Chapelle Saint Louis et Salle Louis Jouvet à Rouen, au Rexy-Centre Dramatique National Petit Quevilly/Rouen/Mont Saint Aignan, au Théâtre des 2 Rives Centre Dramatique National Petit Quevilly/Rouen/Mont Saint Aignan et à l'Espace Culturel François Mitterrand à Canteleu.


Pour les réservations, elles peuvent être effectuées dès à présent soit par mail à l'adresse suivante: art.et.dechirure@gmail.com soit en réservant directement dans les salles où sont programmés les spectacles:

 

Centre Dramatique National Petit Quevilly/Rouen/Mont Saint Aignan réservation au 02 35 03 29 78 

Chapelle Saint Louis ou Louis Jouvet 02 35 98 45 05 www.chapellesaintlouis.com

Centre Dramatique National Petit Quevilly/Rouen/Mont Saint AignanThéâtre des 2 Rives billetterie 02 35 70 22 82

Espace culturel F. Mitterrand 02 35 36 95 80

Maison de l'Université 02 32 76 93 01 ou  spectacle.mdu@univ-rouen.fr

Le numéro du festival en service à partir du 26 mars et sera communiqué prochainement 


Ne tardez pas les spectacles sont annoncés dans les programmes des salles et sont déjà très réservés !

 

Le programme comlet à télécharger ou à imprimer avec le line ci dessous:

   http://fr.calameo.com/read/003197959fbcb0b59cedc

 

 

Le festival est soutenu par


     régionHN-RVBVilleDeRouen-RVBCG76-RVBIDRAC-RVB.jpgHP-RVB

 

 

MAISON DE L'UNIVERSITE (MONT SAINT AIGNAN)

 

"HOLLYWOOD"

Absolument ! Productions

 

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Mercredi 26 mars à 20h Durée  Tarif 5€

 

 

 

Sur cette piste de cirque, acteurs et musiciens craquent l’allumette, sonnent le tambour au fur et à mesure d’extraordinaires numéros avec le besoin pressant d’être au monde. Héros de poussière, rock’n roll et felliniens, soufflant sur les cendres en n’aspirant qu’aux braises,

Afin que Hollywood ne meurt jamais. »

 

 

Avec: Musicien du pôle ressources et handicap du Conservatoire de Caen:

Sébastien HOUSSAY: Pianiste

 

Les comédiens du Foyer du Bourg-Lopin à Vire.

Matthieu COURVAL, Evelyne GESNOUIN, Marie-Laure LEGRET, Christian LETERTRE, Jérôme SAVEY et  Eric TABARD.

Et Jean DIOU du foyer de Dozulé.

 

 

Et l'équipe artistique d'Absolument ! :

Emilie HORCHOLLE et Alexandre GAUTHIER: Mise en scène et jeu

May-Lisa LEBERT : jeu

Jean LOISON: musique et jeu

Joseph DESCHAMPS : musique et jeu

Mélanie GIFFARD : chorégraphie

Olivier BOURGUIGNON: lumière.

Nicolas TRITSCHLER : son

 

Pour cette création 2012, la Compagnie Absolument ! Production a reçu le soutien de la Région Basse-Normandie, la Ville de Caen, le Conseil Général de la Manche, l’ODIA Normandie, le Réseau Culture-Santé de Basse Normandie et la Ville de Brécey.

 

Bord de scènel'issue de la représentation avec Emilie Horcholle, comédienne et metteuse en scène.


Ce spectacle est co accueilli par la Maison de l'Université Mont Saint Aignan,  

le département Métiers de la Culture de l’Université de Rouen et le Festival Art et Déchirure

 

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LE REXY (MONT SAINT AIGNAN)

Centre Dramatique National Petit Quevilly/Rouen/Mont Saint Aignan

 

"SIC(K)"
Alexis Armengol / Théâtre à cru 

Création en avant-première dans le cadre du Festival « Art et déchirure »

 

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Jeudi 27 et vendredi 28 mars à 20h au Rexy et samedi 29 mars à 20h chez l'habitant (lieu à préciser) Durée 1h Tarif unique 5€ et apporter un dessert fait "maison"

 

" … mais c’était l’idée de ne plus boire un excellent Pommard ou un excellent Clos Vougeot, ou un Nuit Saint-Georges et là tu te dis : me priver de ça c’est…, c’est monstrueux. " Sic Pierre

  

Sic(k) veut, en explorant les mécanismes liés à l’addiction, notamment celle à l’alcool, offrir matière à réflexion sur ce qui nous rassemble et/ou nous isole, sur nos désirs, nos vides, nos plaisirs, nos excès. À toutes ces questions nous ne voulons pas répondre de façon morale, définitive ou didactique, mais plutôt livrer une diversité de points de vue. Nous trouvons cette diversité à travers des entretiens audio et vidéo que nous avons menés pendant l’écriture du spectacle, comme autant de réalités qui viennent nourrir notre propos. Cette collecte de témoignages, à laquelle nous ajoutons des images d’archives, des fragments de textes d’auteurs, de psychologues et de sociologues, présentent également un enjeu théâtral : l’ensemble constitue une partition destinée à être interprétée sur scène, et la citation de personnes existantes ou ayant existé nous permet d’interroger sous un angle inédit pour la compagnie la conjugaison de la réalité et de la fiction au plateau.

Alexis Armengol / Théâtre à cru

*Sic : En français et dans d’autres langues, sic est utilisé pour montrer que l’on cite, telle quelle, une phrase dont les termes ou le sens peuvent paraître étranges ou surprendre le lecteur.
Sick : adjectif anglais signifiant : malade, maladif, malsain

 

Ecriture, réalisation des entretiens, conception et interprétation : Alexis Armengol – Interprétation : Claudine Baschet – Guitare et création lumière : Rémi Cassabé – Conseils techniques : Jean-Baptiste Dupont et Antoine Guillaume – Scénographie : Sammy Engramer – Régie lumière : Stéphane Foucher – Diffusion / création et réalisation costumes : Audrey Gendre – Collaboration artistique : Alexandre Le Nours et Pierre Humbert – Photos, réalisation vidéo : Mélanie Loisel – Production : Marie Lucet – Administration : Isabelle Vignaud – Création et régie son : Matthieu Villoteau

Théâtre à cru est conventionné par le Ministère de la culture et de la communication / Drac Centre, la Région Centre et la Ville de Tours, et soutenu par le Conseil général d’Indre-et-Loire – Coproductions (en cours) : Ville de Tours / Festival Rayons Frais – Accueils en résidence : Espace Malraux / Joué-les-Tours (37), La Pléiade / La Riche (37), Lycée La Providence / Mesnil Esnard (76), La Chartreuse / Centre national des écritures du spectacle / Villeneuve-les-Avignon (30), Théâtre Romain Rolland / Villejuif (94), Le Volapük / Tours (37) – Soutiens : Festival Art et Déchirure et la Scène nationale de Petit-Quevilly / Mont-Saint-Aignan (76).

Ce spectacle est co accueilli avec

 

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et le Festival Art et Déchirure


   

 


  THEÂTRE DES 2 RIVES(ROUEN)


Centre Dramatique National Petit Quevilly/Rouen/Mont Saint Aignan

 

"VARIATIONS SUR LE MODELE DE KRAEPLIN"

(OU LE CHAMP SEMANTIQUE DES LAPINS EN SAUCE)
de Davide Carnavali  traduit de l'italien par Caroline Michel

Compagnie AnteprimA

 

Kraeplin

Samedi 29 mars à 20h30 Durée 1h30 Tarifs voir avec le Théâtre des 2 Rives

 

Un homme, atteint d’une maladie dégénérative de la mémoire, est pris en charge par son fils. Mais, vite, tout se disloque, se dérègle, et apparaissent des images délirantes : le médecin se transforme en lapin, des fleurs volent comme les photos de l’album familial.

 

Dans cette pièce, le jeune et talentueux auteur italien se saisit de la maladie d’Alzheimer, pour la détourner à des fins littéraires, poétiques et historiques. Les scènes muettes, où défilent des images parallèles, montrent un fils qui incarne les divagations de son père à la recherche de son passé, passant d’un rôle à l’autre pour stimuler une mémoire qui s’effiloche, un réel dont les frontières avec les fantasmes s’estompent. Les zones obscures du père émergent puis dominent la scène, comme si l’on entrait définitivement dans son cerveau malade. Des images déformées sont projetées sur un décor blanc : la gazinière-télé, le canapé-écran, le frigo-fenêtre… Ces objets de la vie quotidienne semblent eux aussi à la recherche de leur fonction. L’espace scénique devient l’espace mental du père, altéré par sa pathologie. Notre logique, nos repères, nos proportions n’ont plus cours. Le fils, au péril de sa propre identité, accepte de jouer le rôle du père ou celui d’un sergent. Mais comment savoir vraiment qui l’on est, quand la personne connue qui nous fait face ne se souvient plus de nous ? À plus forte raison, lorsque cette personne est notre père, l’homme qui nous a donné la vie et nous a élevé. Puis, la petite histoire personnelle ouvre une fenêtre sur la grande Histoire…

« Antonella Amirante nous fait découvrir cette pièce grâce à un formidable trio de comédiens. On est empoigné, touché par le destin de cet homme ordinaire qui perd prise sur sa mémoire et donc sur son existence. »
Nicolas Blondeau, Le Progrès

 

mise en scène Antonella Amirante

traduction Caroline Michel
avec Henri Edouard Osinski, Jean-Christophe Vermot-Gauchy, Anne Feret

vidéo et son Nicolas Maisse
lumière Julien Dubuc

 

Production Compagnie AnteprimA

Coproduction Théâtre de Vienne.

Avec le soutien de la DRAC Rhône-Alpes, le Dicréam, l’Adami, la Spedidam, la Ville de Lyon, la Ville de Lyon 3, et la Région Rhône-Alpe

 

Ce spectacle est co accueilli avec

 

Logo CDN

 

et le Festival Art et Déchirure


 

 

 

 

ESPASCE CULTUREL François MITTERRAND (CANTELEU)

 

"I NEED MORE"

Compagnie Akté

 

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Jeudi 3 avril à 20h30 Durée  Tarifs 7,70€ et 5,50€

 

"I need more" explore la question du rapport parfois ténu entre création et addictions, et fait entendre la réalité évoquée par les artistes musiciens, sans préjugés, morale, ni apologie.
Composer, monter sur scène, se confronter au public, d'abord pour rester vivant...
Expériences limites et dépendance, "sexe, drogues et rock'n roll" : le point commun de tous ces témoignages d’artistes est avant tout une sensibilité exacerbée et un rapport au monde souvent douloureux. Exister par le désir des autres, créer pour survivre,  s’interroger aussi sur sa place d’artiste dans la société et sur la nécessité impérieuse de créer.
Aux textes de musiciens (biographies, chansons, interviews) répondent en écho les chansons interprétées sur scène.

Distribution :
Conception et mise en espace : Anne-Sophie Pauchet
Avec Juliette Richards, Valérie Diome et Anne-Sophie Pauchet
Régie générale : Grégoire Lerat

 

La compagnie Akté est conventionnée par la DRAC Haute-Normandie, le Conseil Régiona de Haute Normandie et la Ville du Havre

 

Ce spectacle est co accueilli par

L'espace culturel François Mitterrand de Canteleu et le Festival Art et Déchirure

 


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