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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 12:37
FESTIVAL ART ET DECHIRURE DU 19 AU 30 MAI


12ème festival !! Ce nouveau rendez vous donnera une fois encore une large place aux arts plastiques, plus de 400 oeuvres exposées issues ds courants de l’art singulier, de l’art brut et de l’art contemporain, près de 40 artistes en marge de l’art “culturel”. Le visiteur est invité à laisser libre cours à son imagination, à libérer ses émotions face à cet art décalé, troublant, parfois déconcertant.
Tous les artistes ne sont pas présentés ci dessous, nous vous invitons à venir les découvrir dans nos 3 expositions:
- Halle aux Toiles de Rouen place de la Basse Vieille Tour du 20 au 30 mai de 10h à 19h tous les jours (vendredi 21 et 28 mai de 10h à 22h)
- Chapelle saint Julien à Petit Quevilly : Marie Rose Lortet du 20 au 30 mai de 14h à 18h tous les jours
- Hôtel de Région 5 rue Robert Schuman Rouen : Aymeric Dufay dit "DUIF" du 20 au 30 mai de 10h à 18h tous   les jours
- Renseignement concernant les expositions : Joël Delaunay 02 32 95 11 78 ou art.et.dechirure@laposte.net

 


Halle aux Toiles Rouen

 

François Tortosa

 

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François semble rattraper le temps perdu,tant il est tout entier happé par ses élans créateurs. Ceux-ci paraissent s'accélérer au fur et à mesure que son oeuvre est rendue publique et qu'elle est reconnue. Tout son personnage est en mesure d'illustrer ce qui survient, lorsqu'au décours d'une vie, on est amené à rencontrer la peinture, et ceux qui en sont les maîtres. Ce qui survient c'est justement ce processus de changement,comme un autre accès à la vie.

Après une très longue période d'isolement en incarcération de vingt-deux ans,François Tortosa consacre chaque instant à la communication de la joie de cette liberté retrouvée. La peinture, c'est en prison qu'il la découverte,elle lui a permis de s'évader sans franchir les murs. Depuis sa sortie,la peinture est son identité, son métier, son moyen de dire et de communiquer, sa nouvelle force.

Anne Marie DUBOIS

 

 

ALAIN LACOSTE

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« ...épaves arrachées à la marée de rebuts citadins... tous ces matériaux de hasard interpellent dans son imaginaire en imposant leurs formes inattendues et naturellement chantournées sur lesquelles se greffe l'univers coloré de l'artiste . En cela sa peinture procède des semblables contraintes de support que les sculptures de l'art roman assujetties aux nécessités de l'architecture …. »

Je crois fermement que Lacoste est un acteur essentiel de l'aventure au service de laquelle nous nous tenons...Les seules positions qu'il sache prendre sont de l'ordre de l'affrontement à l'oeuvre qu'il veut maîtriser. Et quand on voit les matériaux qu'il manipule pour leur imposer son label,on comprend que ce ne soit pas facile...A la différence de nombreux trafiquants de détritus, Lacoste ne cherche pas à faire croire à son innocence. Il sait ,pour l'avoir lu les grands classiques du genre que « l'ignorance ne s'apprend pas ». Tout au contraire,il joue délibérément de son savoir : il enfile les perles de culture,récite ses révoltes,fait la guerre aux statues d'un Olympe revisité à l'aveuglette,mène sa bataille avec ses propres armes,sans rien renier de son parcours élitaire...Lacoste est un rebelle né... »

Gérard Sendrey

 

 

Alain Touzeau

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Je me suis inspiré pour cette série de dessins d'une bande-dessinée humoristique née en Allemagne vers 1897 sous le nom de "Katzenjammer  Kids".
Cette série fut publiée aux États-Unis sous le nom de "Captain And The  Kids", puis en France sous le nom de "Pim, Pam, Poum" dans les années  trente.
Les "kids", enfants-rebelles de ces histoires, le sont plus que jamais  dans mon interprétation.
Il faut voir l'ensemble de ces images que je propose comme un "road- movie". En effet, les kids équipés de voitures des années cinquante, de guitares et d'amplificateurs, sillonnent les pistes et les routes d'un hypothétique continent Euro-Américain.

Chacune de ces images rend hommage à un standard du rock des fifties ou des sixties - tout celà à la sauce rockabilly.
Poètes nomades, les kids et les autres protagonistes de l'histoire comme le capitaine, l'astronome ou la tanta Pim évoluent au fil des décors changeants, traversant le Bayou et ses vestiges Vaudou, bivouaquant dans le désert mexicain autour d'un vieil alambic qui distille de la téquilla frelatée à partir du jus de cactus géants, surfant sur les vagues le long des côtes Californiennes ou allant à la dérive dans les quartiers des docks de Londres où rôde Jack l'éventreur.

Alain Touzeau

 

 

Céline Ranger

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Personnages et animaux facétieux désarmants d’humour et de candeur, compositions oniriques, énigmatiques, campées sur leur trop-plein de mystère, véhicules inattendus et faussement archaïques, boîtes à malice ou à sortilèges, cerceaux, cages, manèges répondant à des mécaniques primaires et déroutantes de modestie… Voilà autant d’éléments constitutifs de l’univers « pinpinesque » de Céline Ranger. Les « Pinpins », ce sont ses petits êtres intemporels que leur pose innocente éternise et qui nous arrivent marqués du sceau de l’étonnement, de la tendresse, de l’enfance et du secret dont elle les pare 
Par sa justesse et la puissance de sa charge poétique – la violence du simple – ce travail nous invite à un retournement sur nous-même, un questionnement sur nos priorités quotidiennes, et nous convie à rejoindre un essentiel en nous qui n’est autre, probablement, qu’une fidélité à notre âme originelle." G. BUGEAU

 

 

Jeanne Bensoussan

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Peintre autodidacte varoiseJ'ai besoin d'un « saut de chat »d'un jet immédiat pour me mettre à l'oeuvre.La peinture deviendra à 17 ans mon activité de prédilection. L'acte de peindre permet ce déplacement de la réalité qui devient l'expression de mon imaginaire,nourrit le réel et révèle ainsi mon rapport au monde La peinture est un acte vital pour moi. Quand je peins,je me retrouve dans un état de bien-être profond .Je m'échappe,je voyage d'un quotidien parfois difficile .J'établis une confrontation directe entre la matière et la couleur sans théorie particulière. Je construis mon monde pictural dans l'abstraction depuis toujours. Le figuratif vers lequel je me tourne parfois m'intéresse parce qu'il implique une exigence de détail. Par contre l'abstraction qui retient ma préférence autorise une grande liberté, un champ d'expérimentation où je peux mêler la géométrie, les couleurs, les matières, les textures, les superpositions.

 


 

Christine Bonnin

 

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née en 1962 travaille à l'ESAT Arc en Ciel de Cholet depuis 1985. Elle a fait ses débuts dans l'atelier d'art en 2001.La vie quotidienne, l'atelier de production, les vacances à Pornic, un match de foot:Christine peint ce qu'elle vit, spontanément. Le tracé du terrain de tennis, la piscine, le plan de l'usine, organisent ses compositions. Son oeuvre, plutôt joyeuse, est un journal intime où l'écriture et les teintes chaudes se mêlent en succulentes propositions. Cependant, ses interrogations fondamentales, ses désirs, ses doutes, se font jour. Son style et sa technique ont évolué. Le graphisme est très présent, le trait devient parfois brutal, la couleur se fait plus sourde. Des femmes et des couples amoureux font irruption sans crier gare. Des textes se mêlent au dessin, l'organisation du fond disparaît au profit de la figure. La galerie village d'artistes » à Rablay sur Laon, bien connue pour son engagement auprès des créateurs singuliers, lui a organisé un exposition personnelle en 2005.

 

 


M. C. CASABO

 

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...Ancrée dans une démarche contemporaine, M.C. Casabo a une prédilection pour les couleurs feutrées, légèrement assourdies, les notations rapides et fugitives. Vous ne trouverez pas, chez elle de stridences ou de couleurs franches directement jaillies du tube. Elle leur préfère la volupté graduelle des gris. Présentant ses œoeuvres sous des titres génériques - jardins ; dialogue murmure - elle opère sur toile, canson ou sur papier fin
et a très fréquemment recours au collage et aux techniques mixtes. Elle utilise de fait un procédé qui, dans ses effets, s'apparente à la pelure d'oignon et ferait aisément, songer au fonctionnement de la mémoire quand,de celle-ci, surgissent pèle-mêle les images engrangées du passé... Luis Porquet

 

 

 

Martine LANGE

 

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Ma recherche a toujours été inspirée par le mystère du monde qui m'entoure, que je ressens comme un reflet dans un miroir au delà duquel il y a l'inconnu.

Il arrive parfois de franchir ce miroir et de plonger dans une autre réalité.

C'est cette brève rencontre, entre le rêve et l'imagination que je tente de capter et qui guide ma main dans la création. Cette lumière "d'ailleurs" se traduit par des images poétiques et parfois humoristiques. Cette vision parcellaire de ce monde inconnu laisse chacun libre d'y trouver son monde intérieur.

 

 


Fabrice Fossé

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Ils débarquent !Tout droit venus de l'outerspace, nés de l'imagination fertile d'un savant fou vivant dans son obscur laboratoire,Les monstres se sont échappés ! D'un cerceau électrifié par le Rock' n' Roll et le cinéma-bis américain;Cat Woman, l'homme orchestre et super F ces personnages fantastiques ont été conçu avec des morceaux de carton d'emballage et autres rebuts de la consommation. Comme pendant l'âge d'or du cinéma d'épouvante, ces créatures parfois sensuelles attaques la ville afin de vous envoûter au cri de stay sick !la bande originale du film est interprétée par les Cramps, Hasil Adkins et Johnny Cash.

F Fossé

 

 


Marie Alexie Rohel

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Le collage me permet de créer des univers fictifs et artificiels, à cheval entre la peinture et la photographie. Je suis très inspirée par la peinture classique pour la mise en espace et l'attitude des personnages, mais aussi et surtout par la peinture médiévale pour cette façon dont le corps humain est représenté (scènes de Crucifixion, de descente de Croix, austérité, corps décharnés) et par l'utilisation de la peinture dorée qui apporte une source de lumière. J'utilise beaucoup les mythologies (grecque/romaine/chrétienne), les symboliques des contes pour mettre en avant des expériences vécues et idées personnelles tout en permettant un hommage à la littérature (comme les contes de Grimm), ou au patrimoine culturel rouennais.On peut aussi remarquer que mes travaux sont engagés en faveur de la cause animale, qui tient un place importante dans mes compositions. Ils sont des personnages propres et sont sur un pied d'égalité avec le personnage humain.

 

 

 

Les objets apotropaïques de Caroline Dahyot

 

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Du travail de Caroline Dahyot on pourrait dire, sans conteste, qu’il s’agit bien d’art : du plus surprenant et du plus authentique qui soit. Mais, à s’en tenir là – et, j’ajouterai, ainsi rassuré – on passerait évidemment à côté de l’essentiel.

Car il est clair que toutes les productions de Caroline (oserais-je écrire : les sécrétions tant ces choses semblent être une partie d’elle-même et témoignent des secrets qui concourent à leur fabrication ainsi que de l’usage qui peut en être fait)  – poupées, dessins, tapisseries, broderies…et jusqu’au lieu où elle demeure, tout à la fois: cocon protecteur, antre chimérique, réceptacle des imaginaires en souffrance -– ont évidemment bien d’autres fins que d’aller, pour notre plaisir, entamer la taie de nos regards.

Au-delà du qualificatif d’art dont prudemment on les recouvre (pour mieux en déminer l’inquiétante étrangeté ?), il s’agit bien en fait d’objets hautement investis de puissances complexes, objets de rites obscurs, d’exorcisme et de magies roses ; porteurs de sortilèges bénéfiques, diffuseurs de filtres d’amour. Objets de conjuration et de réparation des dysfonctionnements de la quotidienneté rêvée : le sort qui nous est contraire, la santé qui défaille, l’amour qui s’effrite, le chagrin qui nous chavire…

Apotropaïques, disaient les grecs : Qui détournent le danger, qui protègent…

Alain Bouillet

 

 

 

Nicole Renault-Bidaud Valérie Bidaud François Bidaud Bazin

 

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Quelle famille… Le père, François, sculpte, manipule, déconstruit et réorganise la réalité pour nous proposer son propre univers en tension entre lignes brisées et plans colorés… La mère, Nicole, reconstruit son monde qu’elle souhaite maîtriser par l’utilisation du trait noir, agissant comme une limite entre l’extérieur et l’intime… La fille, Valérie, sculpte et peint, toujours attentive à ponctuer son travail de poésie et d’onirisme, recherchant à sublimer la réalité… Pour ces trois artistes qui partagent la même histoire familiale et dont le pivot est l’amour, un seul credo : l'énergie… Omniprésente, tant pour sublimer, pour interroger, que par simple plaisir ; organiser un monde que l’on veut plus beau, plus chatoyant, transfigurant le quotidien pour recréer un univers généreux, un cadeau offert à l’autre, telle est la quête de cette famille…

 

 

 


Atelier dessin de l'URAS (Union de Reconquête de l'Autonomie Sociale) de Rouen

 

 

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L'atelier est fier de vous proposer les oeuvres de ses résidants. Cette première participation est un réel moteur de motivation et représente à leurs yeux une réelle reconnaissance et une belle valorisation de leur travail et de leur personne. "la peinture me permet de passer de bons moments de détente et me change les idées", "c'est bon pour ma santé ,je ne fume pas pendant ce temps là","je me suis apperçu que finalement on sait tous faire quelque chose". un grand merci et un grand bravo à vous tous : yann, Bernard, serge B, Gilbert, Serge R , Jean Marie pour votre investissement et votre bonne humeur.

 

 

 

Hôpital de jour du Pollet Dieppe

HJ le Pollet Dieppe


Plus assez d 'argent pour utiliser le bronze et payer le fondeur! Alors, une seule solution ! Ramasser dans les caniveaux des dizaines de canettes balancées après utilisation.
Combien de canettes a-t-il fallu pour constituer ces clones métalliques ?

Des centaines, des milliers certainement...
Leur utilisation ?
Pas compliqué : on découpe le haut et le bas , on éventre la boîte , on découpe , on retourne le métal afin de ne garder (non pas la pub), mais le beau métal argenté... Avec une prédilection pour cette marque américaine qui envahit le monde entier de son lettrage blanc sur fond rouge....
D 'où cette préférence pour ces boites contenant un liquide sirupeux et brunâtre, contenu dans une gangue de métal solide et indestructible, apte à être détournée de son utilisation initiale.
Outre le fait qu' elles proposent un métal intérieur brillant et argenté le plus beau à travailler, les patients de l'atelier d'ARTHERAPIE du Castel Miguel ont trouvé plutôt singulier de récupérer et de détourner un symbole de l 'hyper-commerce pour en ériger ces clones de fer.

 

 

 

Hubert Duprilot - Céline Righi

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Né de la collision des univers d'Hubert Duprilot, peintre-sculpteur autodidacte, et de Céline Righi, auteur, le projet Mat Mundus est une expérience artistique à quatre mains qui puise son inspiration dans le monde fascinant du Tarot de Marseille. Après des semaines d'immersion et de recherches en tous sens sur ce jeu de cartes énigmatique, les deux artistes se sont mis en route le 22 décembre 2008 pour une promenade en pleine terra incognita et sont entrés par effraction dans l'univers sibyllin du Tarot. Ils ont choisi de considérer les 22 majeurs du jeu de cartes, non pas séparément, mais plutôt comme une entité, un être comme le définit Jodorowsky dans son ouvrage La voie du Tarot. La première étape du projet Mat Mundus est une fresque baptisée Materia Prima. Materia Prima est un champ d'expérience purement expérimental, une fusion magmatique entre peinture et écriture, une oeuvre brute, foisonnante, bouillonnante, débordante, sauvage, indomptée, d’où cette impression de saturation qui se dégage des toiles.

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 12:32

FESTIVAL ART ET DECHIRURE 2010 DU 19 AU 30 MAI

   

 

 

Le programme 2010 du festival Art et Déchirure est maintenant définitif. Vous pouvez dès à présent retenir vos places. Pour le spectacle présenté en collaboration avec la Scène nationale Petit Quevilly Mont Saint Aignan la réservation est commencée. Pour les autres vous pouvez effectuer vos réservations par mail : art.et.dechirure@gmail.com , il est également possible de réserver directement dans les salles où sont joués les spectacles.

Scène nationale Petit Quevilly Mont Saint Aignan réservation au  02 35 03 29 78  http://www.scenationale.fr

 Chapelle Saint Louis 02 35 98 45 05  www.chapellesaintlouis.com

Dans tous les cas ne tardez pas !! Un programme “papier” sera disponible environ un mois avant le début du festival. 

 

Chapelle Saint Louis


« LE DEPART »

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19 mai à 20h30 et 20 mai à 19h30

SPECTACLE CHOREGRAPHIE conçu et interprété par Gaëlle Bidault et Christophe Dumouchel.

 

LUMIERES : Eric Guilbaud

COMPLICE : Sophie Amaury

D’après « Le Journal de Nijinski » de Christian Dumais-Lvowski et les « Cahiers » de Vaslav Nijinski

Un homme attend. Il est au bord de lui-même. Il doit partir. Encore quelques mots, comme les branches d’un arbre auquel il s’accroche, au moment de la chute. Puis il décidera de se taire. D’entrer définitivement en lui-même. Un dernier geste. A l’issue de ce dernier geste pour se taire, le tumulte de ses pensées l’assaille, aussi réel qu’un rêve d’effroi de ce qu’il a vécu là, ces derniers jours passés dans sa chambre à écrire.

Vaslav Nijinski, (1889-1950), danseur de renommée internationale et souvent considéré comme le précurseur de la danse contemporaine, a été rendu célèbre notamment par « L’après-midi d’un faune » et le « Sacre du Printemps » dont il a créé et interprété les chorégraphies.

Sa carrière s’achèvera fin 1917. Il part s’installer en Suisse, avec sa femme et sa première fille.

Mû par le sentiment d’être personnellement responsable de la paix et de la fraternité universelle, Nijinski commence à rédiger ses cahiers fin 1918.

Il en terminera la rédaction en mars1919 juste avant son départ pour Zurich, où il sera interné. Nijinski passera dès lors la plus grande partie de sa vie en hôpital psychiatrique.

LE DEPART, c’est l’histoire de cet homme, aux prises avec lui-même, qui écrit sans trêve, en proie à la folie qui le gagne. C’est un solo à deux voix, un pas-de-deux à un seul, un dernier saut avant de sombrer dans la folie.

 

« Naufrager est une chose affreuse »

 

 

 

« HIPPOTHEATRON » Théâtre d’objet

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21 mai à 19h30 et 20h30 22 mai à 18h30 et 20h30

adaptation et interprétation : Julien Mellano
scénographie : Julien Mellano et Alexandre Musset
musiques : Alain de Fillipis
régie : Rodrigue Bernard

Ladlediz èn Gatlemans ! Hippotheatron s’installe dans votre ville ! Découvrez ou redécouvrez l’univers de « Freaks » et le cauchemar de James Bailey, ancien montreur de phénomènes, prince déchu de l’attraction et narrateur éthylique en désespoir de cause. Un personnage miteux et risiblequi ressasse son histoire parmi les cendres de sa petite gloire. Une histoire où l’amour et la haine engendrent les plus ignobles tortures du corps et de l’esprit, où l’on peut voir la cupidité, le désespoir, les grands, les petits et l’imagination des hommes en général, pour le meilleur et pour le pire.

Spectacle en V.O.S.T.F.
Tout public à partir de 12 ans
durée 45 minutes
Hippotheatron, création aïe aïe aïe 2005

 

 

 

« L’HOMME QUI PENCHE » de Thierry Metz

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25 mai à 19h30 et 26 mai à 19h30

Mise en scène et adaptation : Marc Feld
Scénographie: Jean Jacques Nguyen Marc Feld
Conception images : Jean Jacques Nguyen Marc Feld
Musique originale : Jean Jacques Franchin
Lumières : Denis Monmarché
Avec
Comédien : Sylvain Thirolle
Musicien : Jean-Jacques Franchin
Crédit photos : Mario Del Curto

Les grands brûlés de l’alcool
L’homme qui penche, sous le poids de la vie, est ici celui qui s’efforce de fixer sur le papier ce qu’il vit pour «ne pas perdre le fil». La première page de ce carnet de détresse est datée d’octobre 1996, au Centre hospitalier de Cadillac en Gironde, pavillon Charcot. La dernière s’est écrite le 31 janvier 1997. Thierry Metz a choisi de disparaître le 16 avril 1997.
«Je dois tuer quelqu’un en moi, même si je ne sais pas trop comment m’y prendre», écrit-il au début de son sevrage. Et plus loin: «J’essaie, à ma manière et plus simplement, de faire entrer l’homme que je suis devenu dans la maison de la rencontre et de la réparation. » On ne saurait mieux dire, en mots émaciés «le plus possible», puisque la réparation éventuelle va passer par la rencontre, avec soi-même autant qu’avec les autres. Dans ce lieu clos, en pyjama réglementaire, dans un «va-et-vient de petites choses», chacun erre autour de lui-même, tous «plus ou moins endormis» par les anxiolytiques, Mady toute maigre avec sa «simple petite rose du regard», Denis aux ailes brisées qui se bourre de biscuits sans grossir, ou Bernard, Mickey, Raymonde cherchant «un habitant qui n’est plus dans la maison». Sur la trame de ce désarroi quotidien, Thierry Metz ressuscite la vie par ses mots qui chantent et gémissent en alternance, sans lyrisme exalté ni pathos.
Or c’est avec la même élégance blessée, aussi délicate qu’incisive, que Sylvain Thirolle habite le verbe et la présence de l’écrivain, en complicité parfaite avec l’accordéoniste Jean-Jacques Franchin. Dans une mise en scène et une adaptation de Marc Feld, L’homme qui penche restitue admirablement, avec un excellent contrepoint de l’image et du verbe, la matière existentielle et poétique arrachée par Thierry Metz au silence et à la peine. Rien d’édifiant ni de complaisant non plus dans l’échec, comme si la soif persistante en désignait une plus fondamentale, dont rien n’est dit au demeurant…
JEAN-LOUIS KUFFER

 

 

 

 

« ET PUIS J’AI DEMANDE A CHRISTIAN DE ME JOUER L’INTRO DE ZIGGY STARDUST »

 

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28 mai à 19h30 et 29 mai à 19h30


A Glam project / Renaud Cojo / Ouvre le Chien 08
Conception, Mise en scène, Images, Interprétation : Renaud Cojo
Avec : Romain Finart, Eliott Manceau, Un(e) Invité(e) en Alternance.
Montage Images : Benoit Arène, Renaud Cojo
Son : Sylvain Dumoulin
Lumières : Eric Blosse, Véronique Bridier, Emmanuel Bassibé
Costume : Odile Béranger
Construction : Jean-François Huchet
Régie Générale : Emmanuel Bassibé
Diffusion / Production : Florence Bourgeon

A Glam Project

Ziggy Stardust est né le 3 février 1972, à Lancaster, sur scène.Il est mort le 3 juillet 1973, sur scène à nouveau, au Hammersmith Odeon de Londres. Pendant son éphémère et fulgurante existence, il créé un album avec les Araignées de Mars, et donne de centaines de concerts sur la planète entière, alors que sa phobie ne lui permettait pas de prendre l’avion, lui, créature de l’espace.

Une Rock’n’Roll Star, un monument excentrique frisant la folie à chaque instant, un avatar maquillé, à qui l’Ailleurs est vital. Un être venu de Mars : l’Espace comme une possibilité, un terrain d’aventure et d’expression où l’étrange de-vient réel, où l’impossible existe telle l’invention de soi.

De cette forme «transgenre», dont la fgure de Ziggy Stardust (alter ego créé par David Bowie en 1972) est l’axe, Renaud Cojo propose une réfexion sur le geste artistique, le dédoublement de la personnalité et la résonance que met en mou-vement l’acte de création dans la sphère de l’intime.Au centre du plateau parsemé de moniteurs vidéos, la cabine téléphonique de l’album «The Rise And Fall of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars» est le pivot central de cette performance. Au fl des rencontres et des situations que l’artiste a provoquées, (y compris une séance de psychanalyse), un casting improbable s’est mis en place autour de son double - personnage : Romain, stagiaire perspicace, Elliot, fan de David Bowie rencontré sur Youtube, quelques invités mystères... La fascination fascinée tel est le ressort qui témoigne de cette entreprise artistique.

 

 

Au centre culturel Marc Sangnier en partenariat avec la scène nationale Petit Quevilly Mont saint Aignan

« GILLES » 

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Mardi 25 et mercredi 26 mai à 20h

 Mise en scène et scénographie : David Bobee - Auteur : Cédric Orain - Création lumière : Stéphane Babi Aubert - Création son : Jean-Noël Françoise - Régie générale : Thomas Turpin - Construction et conception du décor : Salem Ben Belkacem / Ateliers Akelnom - Avec : Gilles Defacque, David Amelot, Pierre Cartonnet, Elza Davidson, Clément Delliaux, Eric Fouchet, Stéphane Hainaut, Caroline Leman, Tanguy Simonneaux.

Ce spectacle est né de la rencontre entre le groupe Rictus, compagnie de David Bobee et la compagnie de l'Oiseau-Mouche, troupe de comédiens en situation de handicap mental.

C'est la nuit, au bord d'une route et Gilles erre seul, en pyjama bleu.
Perdu au milieu de nulle part, il croise des personnages improbables et se retrouve dans d'étranges situations sans pouvoir différencier rêves, fantasmes, souvenirs et folie.
Vieux clown qui perd les pédales, Gilles plonge dans les épisodes marquants de sa vie et tombe dans un délire loufoque.
Métaphore de la fin d'une vie, ce spectacle propose un cabaret poétique constitué de numéros, de saynètes, de performances de cirque, Gilles étant lui-même le clou du spectacle.

Rencontre le 25 mai à 18h30 au centre Marc Sangnier avec José Sagit et David Bobee (entrée libre)

 

 

 

 

 

A l’Espace Culturel François Mitterrand (Canteleu)


« PETIT PIERRE » spectacle jeune public
de Suzanne Lebeau mise en scène Maud Hufnagel

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Jeudi 20 mai à 19h et vendredi 21 mai à 10h et 14h30

mise en scène de Maud Hufnagel et Lucie Nicolas
avec Sara Louis
régie : Caroline Foulouneau

Pierre Avezard, dit Petit Pierre, est né en 1909.
Né avant terme, « pas fini » comme il le disait, borgne, sourd et muet, Petit Pierre est inapte à l'école, qu'il quitte à 7 ans. Enfermé dans son silence, il ignore tout des fracas du monde et des bourses qui s'effondrent, mais il apprend tout des vaches, des champs et de leurs travaux. Tout ce qui bouge le fascine et il passe son temps à en décortiquer la mécanique afin de la reproduire. Alors, Petit Pierre se met à chevaucher l'imaginaire : il découpe des vaches et des poules dans la tôle des carlingues d'avions abattus, ramasse des bouts de bois rongés par l'humidité, des bouts de corde, de fils de fer. Il passera quarante ans à fabriquer un manège d'une singulière beauté et d'une mécanique si complexe qu'elle reste un mystère aussi bien pour les experts que pour les ingénieurs.
Il a su faire surgir de la vie, la magie d’une poésie simple avec les restes du quotidien.

Le manège de Petit Pierre est installé à la Fabuloserie (musée d'art brut) à Dicy dans l'Yonne.

Spectacle de Et Compagnie, produit par le CDN de Sartrouville dans le cadre du festival Odyssées 78 en 2007
Production déléguée Et Compagnie, avec le soutien de l’Arcal
Texte édité aux Éditions Théâtrales jeunesse, 2006

 

 

 

Atelier 231 Sotteville les Rouen


Cérémonie fastueuse dans un souterrain”

 

Jeudi 27 mai à 20h30

Spectacle destiné à un public adulte

Sur des textes de Valérie Diome et Caroline Lavoinne,

ce spectacle brosse le portrait

d'une femme en proie à une dépendance amoureuse

dont elle va s'affranchir au cours d'une ultime soirée.

 

Vertiges du manque, 

De la chair tourmentée par le souvenir,

Qui se dérobe à l’oubli.

Derniers sursauts d’une volonté qui vacille,

Au bord du gouffre.

 

Le son d'une boîte à musique nous parvient,

où la petite ballerine aurait grandi au son

du Velvet Underground.

 

Montage et interprétation : Valérie Diome

Direction d’acteur : Caroline Lavoinne

Création lumière : Eric Guilbaud

Création sonore et musicale : Philippe Vermont

Administration : Dominique Jourdan

 

Coproduction Théâtre des 2 Rives

Avec le soutien de la Chapelle Saint-Louis (Rouen) et de la Foudre, Scène-Nationale de Petit-Quevilly

Ce projet est administré par la Fabrique Théâtrale

 

Avec le soutien du Ministère de la Culture-Drac de Haute-Normandie et du Conseil Régional de Haute-Normandie

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